La Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a longtemps été une force centrale dans la vie universitaire ivoirienne, mais les récents événements tragiques qui ont secoué les campus soulignent la nécessité urgente de repenser son existence. Alors que certains plaident pour sa réforme, une analyse objective révèle que la dissolution de la FESCI est la seule solution viable pour assurer un avenir stable et sécurisé aux étudiants du pays. Loin d’être une décision précipitée, la dissolution représente une réponse réfléchie aux maux qui gangrènent aujourd’hui le système universitaire en Côte d’Ivoire. Pourquoi cette décision radicale est-elle indispensable ?
Une Organisation Qui Fait Plus de Mal Que de Bien
Si la FESCI a joué un rôle important dans le passé en tant que voix des étudiants opprimés, ses dérives actuelles sont devenues un obstacle majeur à la paix et au progrès dans les universités. La violence, les intimidations, les extorsions et les affrontements internes entre factions sont devenus les marques de fabrique de cette organisation autrefois légitime. Pour beaucoup, la FESCI n’est plus une entité qui défend les droits des étudiants, mais plutôt une machine à chaos, favorisant des clans internes et paralysant l’espace académique.
Les récents incidents tragiques ont mis en lumière un environnement où la peur règne. Des vies ont été perdues, des innocents ont été agressés, et tout cela sous l’œil impuissant des autorités universitaires et nationales. Ces faits montrent que la FESCI n’est plus un acteur de progrès, mais un groupe dont les actions sapent les bases mêmes de l’éducation et du bien-être étudiant. Il est donc impératif d’agir pour empêcher de nouveaux drames.
Réformer : Une Illusion Dangereuse
L’option de réformer la FESCI peut sembler séduisante, mais elle repose sur une illusion. Les tentatives de réforme dans le passé ont échoué, car l’organisation elle-même est construite sur des bases qui encouragent la violence et la confrontation. Au lieu de protéger les intérêts des étudiants, la FESCI est devenue un outil pour des ambitions personnelles et politiques, enraciné dans des structures opaques et des pratiques douteuses.
En outre, toute tentative de réforme risque d’être détournée par les leaders actuels, qui n’ont aucun intérêt à abandonner leur pouvoir. Même si l’on pouvait changer les figures à la tête de l’organisation, les dynamiques internes violentes et corrompues continueraient d’opérer. La structure est si profondément viciée qu’aucune réforme ne pourrait la purifier complètement.
La Dissolution : Une Décision Courageuse pour Un Nouveau Départ
La dissolution de la FESCI n’est pas une solution de facilité, mais une décision courageuse et réfléchie pour mettre fin à des décennies de dérive. En supprimant cette organisation, l’État pourra enfin restaurer la sécurité sur les campus, permettre un retour à la sérénité dans les études et offrir aux étudiants un environnement où ils pourront s’épanouir sans crainte.
Dissoudre la FESCI ne signifie pas abandonner la représentation des étudiants. Au contraire, cela ouvrirait la voie à la création d’une nouvelle organisation, apolitique et centrée sur les vrais défis académiques et sociaux. Une structure moderne, transparente et démocratique pourrait ainsi émerger pour répondre aux besoins réels des étudiants sans être minée par des intérêts personnels ou politiques.
L’Émergence d’Un Nouveau Modèle de Gouvernance Étudiante
En supprimant la FESCI, le gouvernement pourra initier un dialogue constructif avec les étudiants pour créer une organisation plus conforme aux valeurs d’une société moderne et pacifique. Ce processus doit inclure toutes les parties prenantes : étudiants, enseignants, parents, et autorités. L’objectif est d’établir une nouvelle structure basée sur des principes de dialogue, de respect des lois et de coopération pour un environnement académique sécurisé.
Dissoudre la FESCI enverra également un message fort : l’ère de l’impunité et de la violence universitaire est révolue. Cela donnerait un signal aux futurs leaders du pays que la violence ne peut plus être un moyen d’action, mais que le dialogue et l’intelligence doivent être les moteurs du changement.
Dissoudre pour Construire
La dissolution de la FESCI est la première étape vers la reconstruction du milieu universitaire ivoirien. Ce n’est pas un choix facile, mais c’est la seule voie vers une université pacifique, moderne et tournée vers l’avenir. Il est temps de tourner la page sur les décennies de violence et de bâtir un système où chaque étudiant peut s’épanouir sans crainte. Dissoudre la FESCI, c’est offrir un avenir meilleur à la jeunesse ivoirienne.
Le moment est venu pour les autorités de prendre cette décision décisive, non pas par opportunisme, mais par responsabilité. Dissoudre pour construire un avenir où les étudiants pourront enfin apprendre et grandir dans la sérénité et la sécurité.
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