Lors de la 31ème édition de la “Tribune du PPA-CI”, Justin Koné Katinan, ancien ministre et porte-parole de Laurent Gbagbo, a vivement critiqué le gouvernement RHDP, dénonçant des “violations des droits civiques” et une atteinte aux libertés individuelles. Selon lui, des actions récentes du gouvernement illustreraient un contrôle total des pouvoirs, affaiblissant ainsi les institutions et restreignant les droits civiques des opposants politiques, notamment ceux de Laurent Gbagbo, dont les droits politiques, d’après Katinan, sont limités sans fondement légal explicite.
Katinan a également critiqué les ordonnances présidentielles, arguant qu’elles affaibliraient les structures législatives et judiciaires, symboles de la démocratie. Ces critiques contrastent avec la vision du RHDP, pour qui la stabilité et la paix sociale sont des priorités absolues depuis la crise post-électorale. Selon le gouvernement, les réformes entreprises visent à renforcer un climat de sécurité et de cohésion nationale, en préservant les institutions et en garantissant le respect de l’État de droit.
Les ordonnances présidentielles sont un outil que le régime considère nécessaire pour répondre rapidement aux défis nationaux, notamment dans la régulation des organisations civiles afin d’assurer le respect des lois et d’éviter les menaces à la sécurité publique. En dépit des accusations portées par l’opposition, le RHDP affirme maintenir un engagement constant pour la démocratie et les droits humains, avec des initiatives de justice et de réconciliation pour favoriser le vivre-ensemble.
Cette opposition entre les accusations de Katinan et les objectifs affichés du gouvernement illustre les tensions persistantes dans le paysage politique ivoirien, où la lutte pour la stabilité et les droits civiques continue d’alimenter les débats.
Leave a comment