L’arrestation du Général de police Louis Philippe Sessi Houndégnon, ancien directeur de la Police nationale, continue de susciter une vive controverse au Bénin. Interpellé à son domicile à Arconville, dans la commune d’Abomey-Calavi, mercredi 13 novembre 2024, cet événement a été dénoncé par plusieurs voix, notamment celle de l’ONG Urgences Panafricanistes, qui qualifie cette arrestation d’“arbitraire”.
Dans un communiqué publié ce samedi, la Coordination de l’ONG a exprimé son indignation et sa consternation face à cet acte. « Tout en informant la communauté nationale et internationale, nous demandons la libération pure et simple de notre compatriote et camarade, le Général Louis Philippe Sessi Houndégnon », a déclaré l’organisation.
Des interpellations en série
Après l’arrestation du Général Houndégnon, son frère, Damien Kotchikpa Houndégnon, a également été interpellé ce vendredi 15 novembre. Policier en poste au commissariat d’Idigny, Damien Kotchikpa aurait été arrêté pour avoir publié un message de soutien à son frère sur les réseaux sociaux. Il a depuis été transféré à Cotonou pour des interrogatoires.
Quant à l’ancien patron de la Police nationale, il a été placé sous mandat de dépôt et attend son procès, prévu pour le 16 décembre prochain.
Une mobilisation qui s’amplifie
Cette double arrestation a immédiatement déclenché une vague de protestations. L’ONG Urgences Panafricanistes estime que ces actes portent atteinte aux libertés fondamentales et exigent des explications de la part des autorités béninoises.
La situation suscite également des interrogations dans l’opinion publique, certains dénonçant une instrumentalisation des institutions judiciaires et policières pour des règlements de comptes.
En attendant le procès du Général Houndégnon, la communauté nationale et internationale suit de près cette affaire, qui pourrait avoir des répercussions sur la stabilité sociale et politique au Bénin.
Une affaire à suivre.
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