Par AN | Lementor.net
L’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, va recouvrer la liberté ce lundi après-midi, après trois semaines de détention à la prison de la Santé. La Cour correctionnelle d’appel de Paris a estimé que son maintien en détention « n’était pas justifié » dans le cadre de l’affaire dite du financement libyen.
La Cour estime la détention “non nécessaire”
Réunie pour examiner la demande de mise en liberté de l’ex-chef de l’État, la juridiction a jugé qu’« aucun risque de dissimulation de preuve, de pression ou de concertation » ne subsistait. La décision, conforme aux réquisitions du parquet, prévoit toutefois un strict contrôle judiciaire.
Un contrôle judiciaire très encadré
Nicolas Sarkozy reste soumis à plusieurs restrictions : interdiction de quitter le territoire national, de s’entretenir avec les protagonistes du dossier, les témoins ou les co-prévenus, ainsi qu’avec diverses personnalités, dont le garde des Sceaux et les membres de son cabinet.
L’ancien président devra également se tenir à la disposition de la justice pour la suite de la procédure.
Un allègement salué par la défense
L’avocat général, Damien Brunet, avait recommandé que la Cour « fasse droit à la demande de mise en liberté » formulée par la défense, plaidant pour un contrôle judiciaire assorti de conditions strictes.
Cette décision marque un tournant symbolique dans un dossier sensible qui continue de peser sur l’ancien chef de l’État, déjà condamné en première instance pour association de malfaiteurs.
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