Par AN | Lementor.net
La deuxième session ordinaire du Sénat pour l’année 2025 se poursuit dans un contexte institutionnel chargé. Outre les traditionnelles présentations, les parlementaires devront se pencher sur deux textes cruciaux : le projet de loi portant règlement du budget de l’État pour 2024 et le projet de loi de finances fixant le budget de l’État pour 2026. Ces documents annuels offrent un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur la gestion financière nationale, en évaluant l’exécution passée et en planifiant les priorités à venir.
La clôture de la session est prévue pour le vendredi 19 décembre 2025, conformément aux dispositions de l’article 94 nouveau, alinéa 5, de la Constitution. Cette échéance viendra marquer la fin d’une séquence parlementaire ponctuée par des échanges soutenus et une organisation rigoureuse des travaux.
Lors de son allocution, la Présidente du Sénat a souligné l’importance de la paix comme condition sine qua non pour le développement du pays. Elle a insisté sur la nécessité de préserver un climat favorable aux activités économiques et à la cohésion sociale, particulièrement à l’issue d’une période électorale sensible. « Notre nation a besoin de stabilité pour avancer et s’affirmer sur la scène internationale », a-t-elle rappelé, mettant en avant le rôle central du Sénat dans la consolidation institutionnelle. Elle a également appelé à une responsabilité collective, impliquant tant les institutions que les acteurs politiques et la société civile, afin de garantir un avenir serein et durable pour le pays.
Avec un programme ambitieux, incluant l’examen de rapports institutionnels et de textes budgétaires stratégiques, les sénateurs entament désormais leurs travaux en commission et en plénière. Les attentes sont fortes, notamment sur la bonne gestion des ressources publiques, la transparence et l’équilibre institutionnel. Le Sénat entend mener ces débats avec méthode, en conformité avec le calendrier constitutionnel de fin d’année, afin d’assurer un suivi rigoureux des affaires publiques.
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