Les supputations vont bon train quant à l’identité exacte de la personnalité politique qui aura la lourde tâche de présider aux destinées de notre assemblée nationale dans quelques semaines.
On le sait, depuis le vendredi dernier (13 Mai 2022), Amadou Soumahoro a été inhumé sur sa terre natale de Séguéla après plusieurs mois de maladie dont l’issue lui a été fatale.
Qui donc pour occuper le fauteuil de président de notre prestigieux parlement ? https://lementor.net/wp-content/uploads/2024/04/IMG_0040-1.jpeg.net est en position pour vous dire que trois (3) critères majeurs ont été dépeints comme étant ceux que devraient remplir le futur PAN. A savoir :
Un rassembleur ou une rassembleuse
Selon donc la volonté de l’exécutif, celui ou celle qui aura la lourde tâche de conduire l’hémicycle devrait être un rassembleur. Un homme qui est capable de s’adresser aux différentes tendances du parlement mais aussi de faire l’unanimité au sein du RHDP. Un homme ou une femme dont l’attitude et le parler riment avec rassemblement.
Quand on sait la déchirure entre les parlementaires, depuis quelques semaines, que cette question de succession d’Amadou Soumahoro occasionne, il est clair que la liste des candidats sponsorisés par le RHDP risque d’être très courte.
Loyal (e)
A l’image de l’actuel président du directoire du RHDP le ministre d’état Gilbert Kafana Kone, le futur président de l’Assemblée nationale doit être une personne loyale et même très loyale. Une personne dont la loyauté ne souffre d’aucune ambiguïté. Le pouvoir d’Abidjan en ces heures veut compter sur des hommes et des femmes dont la conviction, la détermination et l’engagement ne souffrent d’aucun hic, hier comme aujourd’hui. Certains observateurs soutiennent même qu’au regard ce critère, seule une personnalité féminine pourrait avoir le « parrainage » du RHDP dont nous taisons volontairement le nom…Pour ne pas participer à la polémique qui est le troisième critère.
N’avoir jamais été l’objet de polémiques et/ou de controverses
Ce critère serait très important aux yeux du président de la république qui veut un calme plat au niveau de la vie institutionnelle pour mener à bien ses objectifs. Il est donc clair que tout candidat ou prétendant dont la particularité serait une pléiade de polémiques et de controverses n’arrangera pas les affaires du RHDP. A la place d’Amadou Soumahoro, il faut une personnalité qui ne traine pas d’énormes casseroles, bruyantes, qui pourraient surgir ou ressurgir, c’est selon dans le futur. Une personnalité dont les propos et les sorties n’ont pas suscité de polémiques.
Ouattara veut vraisemblablement une femme ou un homme sans histoire pour diriger le parlement.
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