Dans une démarche sans précédent, les autorités militaires du Burkina Faso ont décidé d’enrôler des magistrats pour participer aux opérations de sécurisation contre les groupes jihadistes. Cette décision intervient après l’enrôlement de civils et de journalistes, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre le terrorisme.
Selon les sources, cinq magistrats ont reçu un ordre de réquisition pour servir au front. Leur mission consiste à soutenir les Forces de sécurisation du nord à Kaya, du 14 août au 30 novembre. Cette décision a suscité des réactions mitigées. Certains observateurs estiment qu’il s’agit d’une mesure punitive à l’encontre de magistrats ayant pris des décisions défavorables au régime en place.
Le tribunal de Bobo-Dioulasso a déclaré illégale la réquisition de deux magistrats, soulignant que ces ordres portent atteinte aux libertés fondamentales .Malgré cela, les autorités persistent, affirmant que la participation de tous les citoyens, y compris les magistrats, est essentielle pour vaincre les menaces terroristes.
Cette réquisition marque un tournant dans la gestion de la crise sécuritaire au Burkina Faso, illustrant la détermination des autorités à mobiliser toutes les ressources disponibles pour restaurer la paix et la sécurité dans le pays.
Leave a comment