La scène était grandiose, l’attente immense. Mais le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, a choisi de garder le silence sur sa possible candidature à la présidentielle du 25 octobre 2025. Ce dimanche 22 juin, à l’occasion du meeting de clôture du 2ᵉ congrès ordinaire du RHDP, au stade olympique d’Ebimpé, il a préféré temporiser, appelant à la patience de ses militants.
« Je prendrai une décision dans les prochains jours, après une mûre réflexion, en mon âme et conscience », a-t-il déclaré, laissant planer le doute sur son avenir politique.
À 83 ans, le président Ouattara entretient le suspense autour d’un éventuel quatrième mandat. Un silence qui alimente les débats, alors que l’opposition multiplie les attaques, dénonçant par avance une candidature qu’elle juge illégitime.
Le chef reste à la tête du parti
Si le président de la République ne s’est pas prononcé sur la présidentielle, il a toutefois accepté de rester président du RHDP, répondant favorablement à la demande du congrès :
« J’accepte de demeurer président de notre parti pour assurer sa stabilité et préparer l’avenir », a-t-il annoncé, ovationné par près de 100 000 militants venus des quatre coins du pays.
Une décision motivée, selon lui, par le sens des responsabilités et par l’attachement à la famille politique qu’il a contribué à bâtir.
Un hommage appuyé aux anciens compagnons
Dans son discours, Alassane Ouattara a également ouvert une parenthèse empreinte d’émotion. Il a salué la mémoire et le rôle de figures historiques du RHDP, dont Amadou Gon Coulibaly, son ancien Premier ministre, décédé en 2020.
« Certains de nos compagnons de route ne sont plus là. Je pense à Amadou Gon Coulibaly, à tous ceux qui ont contribué à poser les fondations de notre parti. Leur absence est douloureuse, mais leur héritage reste vivant », a-t-il affirmé, visiblement ému.
Cette reconnaissance envers les anciens renforce l’image d’un leader soucieux de l’histoire de son mouvement.
Une promesse de paix pour 2025
Enfin, le président ivoirien a tenu à rassurer l’opinion nationale et internationale sur le climat électoral :
« L’élection présidentielle se déroulera dans la paix, la transparence et la démocratie. La sécurité sera garantie. Faites-moi confiance », a-t-il martelé.
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