La justice ivoirienne a récemment rendu un verdict sévère à l’encontre de deux proches de l’ancien Premier ministre Guillaume Soro, confirmant ainsi la pression judiciaire exercée sur le mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS). Les deux hommes, figures importantes du cercle de Soro, ont été condamnés respectivement à 20 et 15 ans de prison ferme pour complot contre l’autorité de l’État.
Les condamnations interviennent dans un contexte politique tendu, alors que Guillaume Soro, en exil depuis 2019, reste une figure centrale de l’opposition. Ses partisans dénoncent ce qu’ils considèrent comme une justice instrumentalisée, visant à réduire au silence toute opposition avant les élections présidentielles prévues en 2025.
Le procès, suivi de près par la communauté internationale, a suscité des critiques, notamment concernant le manque de preuves solides pour justifier de telles peines. Les avocats des condamnés ont exprimé leur intention de faire appel, dénonçant une procédure qu’ils jugent inéquitable et politiquement motivée.
Ces lourdes peines viennent rappeler la répression constante à l’encontre des alliés de Guillaume Soro, perçu comme un adversaire de taille pour le pouvoir en place. Elles ravivent également les tensions politiques en Côte d’Ivoire, où les préparatifs pour les prochaines échéances électorales sont scrutés avec inquiétude, tant sur le plan national qu’international.
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