Le gouvernement ivoirien a récemment annoncé les prix garantis pour le cacao et le café pour la campagne principale 2024-2025, fixant le cacao à 1 800 FCFA par kilogramme et le café à 1 500 FCFA par kilogramme. Cette décision, saluée par les producteurs, s’inscrit dans un contexte global de fluctuations des prix des matières premières, où les enjeux économiques et sociaux de la filière cacao-café sont primordiaux pour la première économie mondiale de cacao.
Une hausse significative du prix du cacao
Le prix du cacao, qui est passé de 900 FCFA/kg en 2016 à 1 800 FCFA/kg pour cette nouvelle campagne, représente un effort majeur des autorités pour améliorer les conditions de vie des planteurs. En effet, le cacao est la principale source de revenus pour des millions de personnes en Côte d’Ivoire, et une augmentation du prix a un impact direct sur les communautés agricoles.
Selon le Conseil du Café-Cacao (CCC), cette hausse est aussi motivée par la volonté de maintenir la compétitivité de la Côte d’Ivoire sur le marché mondial, face à la demande croissante de chocolat dans les pays consommateurs et à la nécessité de lutter contre la spéculation qui déstabilise régulièrement le marché.
Le café retrouve une meilleure stabilité
Quant au café, dont le prix est fixé à 1 500 FCFA/kg, la filière cherche à retrouver une dynamique positive après des années de baisse de production. Cette décision pourrait encourager davantage de cultivateurs à investir dans la culture du café, et contribuer à revitaliser une industrie qui a connu des périodes difficiles au fil des ans.
Un engagement pour une filière durable
Le gouvernement ivoirien réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une filière cacao-café durable, tant sur le plan économique qu’environnemental. Ces nouveaux prix visent à assurer une rémunération équitable aux producteurs, tout en incitant à des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement, conformément aux objectifs nationaux de développement durable.
L’annonce de ces prix intervient également dans un contexte où la Côte d’Ivoire et le Ghana, principaux producteurs mondiaux de cacao, continuent de plaider pour une meilleure rémunération des planteurs sur la scène internationale, notamment à travers l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana (ICCI).
Cette campagne 2024-2025 s’annonce donc sous de bons auspices, avec l’espoir que ces mesures apportent non seulement une amélioration des conditions de vie des producteurs, mais également une stabilisation des revenus de cette filière clé pour l’économie ivoirienne.
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