« Nous demandons que nos camarades soient libérés pour donner une chance au dialogue. C’est pourquoi, nous appelons nos camarades à l’apaisement et à reprendre le travail dès le lundi 14 mars 2022. Mais en guise de soutien à nos camarades détenus à la Maca, nous leur demandons de porter un bandeau noir jusqu’à leur libération », a-t-il déclaré.
Ce sont les propos qu’on tenu Memlin Aimee, president de la Coordination des Syndicats de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration (Cosyfopma), lors du point de presse le dimanche 13 mars 2022, au siège dudit syndicat. A cette même occasion, le leader syndical a invité ses collaborateurs à la reprise du travail.
Il faut rappeler que depuis le 11 mars 2022, certains membres du Cosyfopma séjournent à la MACA suite à la grève.
Origine de la grève
Auparavant, Nemlin Aimé, président de la Cosyfopma a expliqué qu’ils avaient entrepris des pourparlers avec leur ministre de tutelle, Anne Désirée Ouloto, en vue de l’amélioration de leurs conditions de travail. Toutefois, après plusieurs discussions qui n’ont pas abouti, ils ont décidé d’observer une période de grève. « À l’issue de l’échec des discussions, un préavis de grève a été déposé et la grève a commencé le 09 mars 2022. C’est ce jour que des camarades au nombre de trois, membres du bureau, ont été interpellés et embarqués. Ce même jour, ils ont été conduits à la gendarmerie où ils ont passé deux jours et le troisième jour, ils ont été transférés au parquet puis déférés le vendredi 11 mars 2022 à la Maca », a expliqué Nemlin Aimé, avant de préciser que le syndicat a suspendu le mot de grève pour donner une chance au dialogue et permettre que les agents déférés soient libérés.
Notons que ce sont plus de 2 200 agents de la fonction qui plaident pour l’amélioration de leur condition de vie.
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