Il y a neuf ans, le 13 mars 2016, la Côte d’Ivoire vivait l’une des pages les plus sombres de son histoire récente. La ville balnéaire de Grand-Bassam, symbole de détente et de patrimoine, était frappée en plein cœur par une attaque terroriste meurtrière. Dix-neuf vies arrachées, des dizaines de blessés, et une nation plongée dans l’effroi.
Un jour de terreur gravé dans les mémoires
Ce dimanche après-midi, des assaillants lourdement armés ont ouvert le feu sur des civils profitant du week-end au bord de l’océan. En quelques minutes, la quiétude a laissé place à la panique et au chaos. L’intervention rapide des forces de sécurité a permis de neutraliser les terroristes, mais la blessure infligée au pays était profonde.
Face à l’horreur, la Côte d’Ivoire s’est dressée avec dignité. Un deuil national a été décrété, et les hommages aux victimes ont afflué de toutes parts. Le président Alassane Ouattara, accompagné de membres du gouvernement, s’est rendu sur les lieux, portant la voix d’une nation unie dans la douleur et la résilience.
Une menace qui redéfinit la sécurité nationale
Cet attentat a marqué un tournant dans la politique sécuritaire ivoirienne. Depuis, le pays a renforcé sa lutte contre le terrorisme, multipliant les coopérations internationales et intensifiant le déploiement des forces de défense. Des opérations préventives sont régulièrement menées dans les zones à risque, témoignant d’une vigilance accrue face à la menace djihadiste.
Ne pas oublier, rester debout
Chaque année, une cérémonie d’hommage est organisée à Grand-Bassam pour honorer les victimes et rappeler que le combat pour la paix est l’affaire de tous. Neuf ans après, la douleur reste vive, mais la Côte d’Ivoire avance avec la volonté farouche de préserver sa stabilité.
Grand-Bassam, ville historique et symbole de résilience, continue d’écrire son avenir, debout, digne et forte. Parce que la mémoire est une arme contre l’oubli.
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