Candidat à la prochaine élection municipale à Boundiali, Koné Dodo dans cette interview nous livre ses motivations et un pan de son programme. Nous avons également parlé du palais de la culture dont il est le directeur général.
LM : Vous êtes candidat à la prochaine élection municipale à Boundiali. Quelles sont vos motivations pour cette élection ?
KD : Ma première motivation c’est que j’aime Boundiali. Depuis très longtemps ma famille fait beaucoup de chose dans cette ville. Mon grand-père a été le directeur fondateur de la première école en 1908, mon oncle a été député-maire de Boundiali, le ministre Ibrahim Koné, mon père a été député de Boundiali. Vous voyez que je suis véritablement attaché à cette ville. Je me bats comme je peux pour aider les populations en créant de l’emploi. Mon ambition est de faire en sorte que Boundiali soit une ville émergente à l’instar du pays. Nous ne devons plus rester à la traine. Je pense pouvoir aider au développement de la ville de par mes relations et par mon amour pour cette ville.
LM : Vous avez également postulez à la candidature de votre parti, le Rdr. Etes-vous confiant à ce niveau ?
KD : Oui je suis confiant, car j’ai pris mes dispositions pour cela. Chez nous, il est fort possible que nous allions en Rhdp. fort de cela j’ai anticipé en prenant attache avec le Pdci et le Mfa qui ont accepté de m’accompagner. Je suis en pourparlers avec l’Udpci. Je ne voudrais pas faire beaucoup de bruit, mais je souhaite que le parti fasse un sondage pour jauger le poids des uns et des autres. Si je ne suis pas désigné par le parti, je n’irai pas à cette élection car je suis un homme de parole et je tiens aux respects de mes engagements.
LM : Vous étiez candidat en 2013 et vous avez perdu…qu’est ce qui n’a pas véritablement marché ?
KD : Effectivement, mais je n’avais pas été choisi par le parti. Je crois que les plus futés ont gagné. Cette fois j’ai la fois et je pense avoir les armes pour gagner. La politique pour moi est comme un match de football. Tu gagnes ou on te gagne. Et je suis très fair-play.
LM : Si vous êtes élu maire de Boundialli en octobre prochain. Quelle est la première action que vous allez entreprendre ?
KD : Ma première action sera de combattre l’insalubrité. Boundiali est devenue une ville sale. Les services en charge de la gestion des ordures ménagères ne font plus son travail. Je crois qu’il sera fondamental et urgent que nous rendions la ville propre. Nous allons ensuite nous battre pour faire venir les investisseurs et créer de l’emploi pour les jeunes. La ville a beaucoup de potentiels notamment sur le plan industriel. Nous allons renforcer la cohésion et se mettre ensemble pour le développement de notre belle cité. Cette année avec le ‘’Djeguélé festival’’ que nous initions et qui est à sa 3e édition, va servir de cadre de rapprocher davantage nos populations. Avec plus de 500 festivaliers ce festival permet véritablement à la ville de bouger.
LM : L’actualité politique nationale reste dominée par la question du parti unifié. Quelle est votre vision du projet ?
KD : Ma vision est celle de mon parti et du président de la république, à savoir que nous devons aller au parti unifié Rhdp. je pense que le chef de l’Etat et son ainé savent ce qu’ils veulent et ce qu’ils font. Il faut leur faire confiance. La Côte d’Ivoire a connu trop d’années d’instabilité pour négliger ce projet porteur de paix durable.
LM : Comment se porte aujourd’hui le palais de la culture dont vous avez en charge la gestion ?
KD : Le palais de la culture se porte relativement bien. Depuis maintenant 3 ans nous fonctionnons sur notre budget de fonctionnement. Ce qui n’était pas le cas avant. C’est la preuve que notre ministère nous fait confiance. J’avoue que ce n’est pas aisé, mais ça fonctionne bien. C’est l’occasion pour moi de remercier le président de la république et le premier ministre pour la confiance qu’ils nous portent depuis des années.
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