La communauté internationale et plusieurs acteurs locaux ont intensifié leurs appels à la junte malienne pour qu’elle engage des discussions avec l’ensemble des groupes armés présents sur le territoire. Alors que le Mali continue de faire face à une situation sécuritaire précaire, marquée par des conflits entre forces gouvernementales et diverses factions armées, la nécessité d’un dialogue inclusif se fait de plus en plus pressante.
Depuis leur prise de pouvoir en 2021, les autorités militaires de transition ont adopté une approche ferme vis-à-vis de certains groupes rebelles, privilégiant des opérations militaires pour rétablir l’ordre. Cependant, cette stratégie a montré ses limites, avec des violences qui persistent et une instabilité croissante dans plusieurs régions du pays, notamment dans le nord et le centre.
Les appels à un dialogue élargi, émanant à la fois de partenaires internationaux, comme la CEDEAO et l’Union africaine, et de représentants de la société civile malienne, visent à encourager la junte à explorer des solutions politiques pour mettre fin au cycle de violence. Il est demandé à la junte d’inclure non seulement les groupes armés signataires de l’Accord de paix d’Alger de 2015, mais aussi ceux qui ont été jusqu’ici exclus des négociations.
La situation actuelle du Mali, où l’insécurité entrave le développement et provoque des crises humanitaires, renforce l’urgence d’une solution pacifique. Pour de nombreux observateurs, le dialogue avec tous les groupes armés représente une voie incontournable pour restaurer la paix et la stabilité dans le pays, et pour préparer des élections crédibles dans un climat apaisé.
Leave a comment