Lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil des ministres du 16 octobre 2024, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a fermement condamné la grève de 72 heures initiée par plusieurs syndicats. Parmi eux, des enseignants, le personnel de santé ainsi que les fonctionnaires des affaires sociales et du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.
Le ministre a qualifié cette grève d’illégale et injustifiée, réaffirmant la volonté du gouvernement d’engager un dialogue constructif mais dans le respect des règles. « Ces mouvements de grève ne reposent sur aucune base légale. Le gouvernement a toujours montré sa disposition à discuter des revendications, mais les syndicats doivent respecter les procédures prévues par la loi », a déclaré Amadou Coulibaly.
Des revendications en suspens
Les syndicats à l’origine de cette grève dénoncent le manque d’actions concrètes de la part du gouvernement face à leurs revendications, notamment en ce qui concerne l’amélioration des conditions de travail et les augmentations salariales. Les enseignants, en particulier, réclament une revalorisation de leurs primes et une meilleure gestion des effectifs dans les établissements scolaires. Le personnel de santé, quant à lui, demande des conditions de travail plus sécurisées et une révision à la hausse de leur grille salariale.
Une grève jugée inopportune
Pour le porte-parole du gouvernement, ces actions perturbent gravement le bon fonctionnement des services publics et pénalisent les populations. « Ces grèves viennent à un moment où le gouvernement met tout en œuvre pour améliorer les conditions de vie des fonctionnaires et renforcer les infrastructures sociales. Il est donc regrettable de constater que certains choisissent la voie de la confrontation au lieu du dialogue », a-t-il ajouté.
Un appel au respect des procédures
Amadou Coulibaly a également rappelé que le droit de grève, bien que constitutionnel, est encadré par des lois spécifiques, et tout manquement à ces procédures pourrait entraîner des sanctions. Il a exhorté les syndicats à se conformer aux textes juridiques en vigueur pour éviter toute escalade dans les tensions sociales.
Alors que la grève se poursuit dans plusieurs secteurs, les citoyens s’inquiètent des répercussions sur les services essentiels, en particulier dans les domaines de l’éducation et de la santé. Le gouvernement, quant à lui, réitère sa volonté de poursuivre le dialogue avec les syndicats, tout en maintenant sa position ferme quant au respect des procédures légales.
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