Depuis que la Cédéao a annoncé l’activation de sa force en attente pour restaurer le président déchu Bazoum Mohamed, les militaires au pouvoir à Niamey s’organisent pour faire face à cette éventualité. Ainsi le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a déployé d’importants détachements militaires autour des frontières que le Niger partage avec le Bénin et le Nigéria, Deux pays considérés comme favorables à l’action militaire de l’organisation régionale.
Dans le département de Konni situé à plus de 400 km de Niamey, sur la principale frontière avec Illéla au Nigéria, des militaires nigériens sont également déployés par les nouvelles autorités du Niger. Aussi
La diplomatie américaine privilégie elle aussi, le dialogue avec les putchistes. Washington redoute de voir se répéter les scénarios du Mali et de la Centrafique où les hommes d’Evgueni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire Wagner, sont très présents.
Enfin, plusieurs diplomates africains affirment que l’Union africaine a, pour sa part, rejeté le recours à la force militaire pour régler la crise, à l’issue d’une réunion du Conseil paix et sécurité (CPS), tenue dans la journée du lundi 14 août. Or, théoriquement, la Cédéao a besoin d’une caution morale de l’UA et de l’ONU pour engager une force miliataire au Niger.
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