Le candidat du Rhdp à la présidentielle du 31 octobre peut compter sur les chefs traditionnels de la région du Haut-Sassandra. Ils l’ont confié au directeur exécutif, Adama Bictogo, au cours de la tournée qu’il a effectuée dans ladite région. De Daloa à Issia, en passant par Vavoua et Zoukougbeu, ils se sont engagés à faire triompher le ‘’Lion’’. C’est le chef du village de Tagoura, Groguhé Lago, par ailleurs président du Collectif des chefs de la commune de Daloa qui a donné le ton, au cours d’une rencontre avec les chefs autochtones. « Le chef du village est considéré comme le premier palier de l’administration. A ce titre, ce sont les chefs, les sous-préfets, les préfets qui organisaient les élections. (…) vous êtes venus porter votre message aux chefs. Je voudrais vous rassurer qu’ils feront en sorte que ce message soit transmis à l’ensemble de la population. (…) Vous avez promis d’apporter le développement. On vous en félicite. Un tiens vaut mieux que deux, tu auras», a-t-il dit, en présence d’une quarantaine de chefs. Et d’ajouter : « Nous sommes prêts à vous accompagner ». Même engagement pour Loualé Gustave, porte-parole des chefs traditionnels du département de Vavoua qui a même plaidé pour une visite du candidat Amadou Gon, à Vavoua, avant la présidentielle. Si les chefs traditionnels autochtones des différents départements du Haut Sassandra sont prêts, les allogènes, eux, sont encore plus motivés. «Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a été choisi pour perpétuer les actions du Président Ouattara. Nous sommes tranquilles dans la tête. On ne change pas une équipe qui gagne. Nos parents et nous sommes prêts à soutenir le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly », s’est Téhé Dié Boniface, chef suprême des Wê à Daloa. Il portait ainsi la voix de la vingtaine de chefs de communautés, membres de l’Union des chefs des communautés allochtones de Daloa (Ucad).
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