Les deux gendarmes ivoiriens arrêtés le 19 septembre 2023 au Burkina Faso ont été libérés le 29 novembre 2024, à la suite d’une médiation menée par le président togolais, Faure Gnassingbé. L’information a été confirmée ce jeudi 5 décembre par Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien, lors d’un point-presse après le Conseil des ministres.
Ces gendarmes avaient été interpellés alors qu’ils poursuivaient des orpailleurs clandestins à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, un incident qui avait exacerbé les tensions diplomatiques entre les deux pays. Leur libération met fin à une situation délicate, marquée par des accusations mutuelles de déstabilisation entre Abidjan et la junte militaire burkinabè.
Le président Alassane Ouattara a exprimé sa gratitude envers son homologue togolais pour son rôle crucial dans ce dénouement. « Le président Faure Gnassingbé a une fois de plus démontré son engagement en faveur de la stabilité régionale », a déclaré M. Coulibaly.
Ce n’est pas la première fois que Lomé joue un rôle de médiateur. En janvier 2023, Faure Gnassingbé s’était déjà illustré en obtenant la libération de 49 soldats ivoiriens détenus au Mali.
Les deux gendarmes ivoiriens, désormais libres, suivront un débriefing militaire avant de retrouver leurs familles. Cette affaire illustre les défis récurrents des relations entre les pays ouest-africains, où la coopération reste essentielle pour surmonter les tensions frontalières et sécuritaires.
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