L’épidémie de Mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, se propage à une vitesse alarmante en Afrique, suscitant l’inquiétude des autorités sanitaires. À la date du 20 août 2024, 28 cas ont été confirmés en Côte d’Ivoire, dont un décès, illustrant la gravité de la situation sur le continent.
Plusieurs facteurs expliquent cette propagation rapide. D’abord, la faiblesse des systèmes de santé dans de nombreuses régions africaines complique la détection précoce et le traitement efficace des cas. Les infrastructures médicales souvent insuffisantes et le manque de personnel qualifié rendent difficile une réponse rapide et coordonnée face à l’épidémie.
Ensuite, la mobilité accrue des populations, due aux déplacements internes et transfrontaliers, favorise la dissémination du virus. Les zones rurales, où les contacts étroits avec les animaux porteurs du virus sont plus fréquents, sont particulièrement touchées. De plus, le manque de sensibilisation et d’information sur les mesures de prévention accroît le risque de transmission.
Enfin, la stigmatisation des personnes atteintes de Mpox freine les efforts de dépistage et de prise en charge, aggravant ainsi la propagation du virus. La peur d’être ostracisé conduit souvent à la réticence à se faire soigner, permettant au virus de se répandre silencieusement.
Pour freiner cette épidémie, il est essentiel de renforcer les capacités des systèmes de santé, d’améliorer l’accès à l’information et de lutter contre la stigmatisation. Une approche coordonnée et proactive est cruciale pour éviter une crise sanitaire majeure sur le continent.
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