Par La Rédaction
Le Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Vivrières (PDC2V) commence à produire des résultats concrets sur le terrain, redonnant un souffle nouveau au secteur agricole ivoirien. Porté par le ministère d’État, ministère de l’Agriculture et du Développement rural, ce programme ambitieux piloté par Kobenan Kouassi Adjoumani vise à restructurer les filières vivrières nationales pour en faire de véritables leviers de croissance inclusive et de sécurité alimentaire.
Lors d’une visite sur le terrain, le ministre a mis en lumière les nombreux impacts déjà observés dans plusieurs régions du pays, notamment grâce à la mise en place d’unités de transformation modernes pour les produits vivriers locaux comme le manioc, le maïs ou le riz. Ces installations permettent non seulement d’augmenter la valeur ajoutée des productions agricoles, mais aussi de créer des emplois directs pour les jeunes et les femmes, tout en réduisant les pertes post-récolte. Près de 90 % de ces unités sont financées par le programme PDC2V, ce qui démontre l’engagement de l’État à accompagner durablement les acteurs du monde rural.
Le ministre Adjoumani a salué l’organisation croissante des coopératives agricoles, la montée en puissance des acteurs locaux et l’amélioration des revenus dans les zones ciblées par le projet. Le PDC2V permet de relier efficacement les producteurs aux marchés, tout en améliorant les conditions de stockage, de conditionnement et de distribution. Grâce à ces progrès, les circuits courts se développent, les coûts logistiques baissent et l’autosuffisance alimentaire devient une ambition plus accessible.
Ce projet, qui s’inscrit dans la stratégie nationale de transformation de l’agriculture ivoirienne, illustre la volonté du gouvernement de replacer les produits vivriers au cœur du développement économique. Il contribue à renforcer la résilience des communautés rurales face aux chocs extérieurs, tout en assurant une meilleure qualité des aliments consommés localement.
Le PDC2V, salué par plusieurs partenaires techniques et financiers, pourrait à terme devenir un modèle pour d’autres pays de la sous-région, tant il incarne une approche intégrée du développement agricole, où transformation locale, autonomisation des producteurs et structuration des filières vont de pair. Avec cette dynamique, la Côte d’Ivoire pose les jalons d’une agriculture vivrière moderne, compétitive et durable.
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