Les travailleurs de la Poste de Côte d’Ivoire ont décidé de débrayer. Cette grève de 48h, vise à réclamer quatre (4), mois d’arriérés de salaires. Une revendication à laquelle s’ajoutent plusieurs autres points d’achoppement.
C’est un mouvement de débrayage qui tombe à un mauvais moment pour ce service. Puisqu’il c’est au moment où il fait l’objet d’une saisie de ses comptes pour une créance de près de 300 millions Fcfa qu’elle refuse d’honorer depuis plusieurs années.
Notre source indique que la poste est embourbée dans cette situation suite à son entêtement et son refus de régler la dette, malgré plusieurs tentatives pour un règlement à l’amiable.
Pire, selon la même source, des intermédiaires que cite un document de notarié, avait permis à la poste d’obtenir de l’argent pour qu’elle puisse payer sa créance. Ce qu’elle refuse d’exécuter à nouveau.
Assignée en justice, la poste Côte d’Ivoire est sortie perdante de tous les procès attentés contre elle. Malgré qu’elle ait bénéficié de l’assistance du cabinet de Maitre Koyo Sylvere, très réputé dans la défense de ses clients, elle n’a pas gagné pas gain de cause.
Outre cette saisie des comptes qui a engendré les 4 mois d’aérés de leurs salaires, les travaillent donnent d’autres raisons de leur grève actuelle de 48h. A leur revendication salariale, ils dressent ici les autres points pour permettre à la poste de redorer son blason. Il s’agit de : « La question liée aux exigences de l’innovation. A cela, il faut ajouter aussi que la Poste doit se réinventer comme bien d’autres secteurs d’activités, pour répondre aux exigences de sa mission. Il y a aussi sa gouvernance qui doit prendre en compte la négociation avec les tiers, et les créanciers pour éviter de mettre l’entreprise dans la précarité ».
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