Au lieu de tenter de faire chanter le président de la République Alassane Ouattara (chose qui n’est pas sûre de marcher), Laurent Gbagbo et ses camarades du Ppa-Ci gagneraient à se contenter du reçu. Aucune loi ne contraint le chef de l’Etat à accorder une grâce ou une amnistie. C’est par pure magnanimité et comme l’a indiqué Alassane Ouattara dans son adresse à la nation : « Dans un souci de renforcer la cohésion sociale ». L’on est d’accord qu’on renforce ce qui existe. La paix et la cohésion sociale sont des denrées moins chères aujourd’hui. Ce qui veut dire que la cohésion sociale existe déjà en Côte d’Ivoire. La nation peut bien avancer sans des a priori ou postulats pour Laurent Gbagbo. Alassane Ouattara l’a prouvé depuis 2011 jusqu’à la date du 17 juin 2021. C’est parce que la grâce présidentielle a été prise pour effacer la peine que les avoirs de Laurent Gbagbo ont été dégelés. Le refus de la grâce présidentielle équivaut-il au refus du paiement de ses indemnités ? Koné Katinan a royalement ignoré cette question et la réponse qui en découle. Pourquoi ? En plus des 20 ans de prison, Laurent Gbagbo devait payer une amende de 329 milliards de francs CFA. Etant donné que Laurent Gbagbo devait payer cette amende qui était que la somme que l’Etat lui devait (ses arriérés), il est clair qu’une grande faveur lui a été accordée au nom de la paix et de la réconciliation nationale. Cette autre main tendue du chef de l’Etat est plus que salvateur pour Gbagbo. Lui, et ses thuriféraires doivent se rappeler de ce proverbe populaire : Un tien vaut mieux que deux tu l’auras. A bon entendeur salut !
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