par CB | Lementor.net
La Côte d’Ivoire entre dans une phase décisive de son calendrier électoral. À deux mois du scrutin présidentiel prévu pour le 25 octobre 2025, la Commission électorale indépendante (CEI) a déjà enregistré trente dossiers de candidature. Ce chiffre traduit à la fois l’intensité des ambitions politiques et l’importance que revêt cette élection pour l’avenir du pays.
Parmi les prétendants, plusieurs figures de premier plan occupent le devant de la scène : Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, Jean-Louis Billon, ancien ministre et cadre du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, président du même parti, ou encore Simone Ehivet Gbagbo, ex-Première dame et présidente du MGC. Mais à côté de ces poids lourds, on retrouve également des visages moins connus tels que Mohamed Kouakou N’Da, René Adoh Brou, Namory Traoré ou Landry N’Goran, reflet de la pluralité des voix qui entendent se faire entendre.
Toutefois, la multiplication des candidatures interroge. Avec trente dossiers déposés en quelques jours, certains observateurs rappellent que lors de la présidentielle de 2020, quarante-quatre candidatures avaient été enregistrées, mais seules quatre avaient franchi l’étape cruciale du Conseil constitutionnel. La question de la crédibilité et du sérieux de certaines démarches reste donc posée.
La CEI poursuit encore la réception des dossiers jusqu’à la date limite fixée. Ensuite, ce sera au Conseil constitutionnel de trancher, en examinant la conformité de chaque candidature avec les exigences de la loi. C’est à ce moment seulement que se dessinera la liste définitive des compétiteurs pour un scrutin qui s’annonce décisif, entre l’exigence d’inclusion et la nécessité de préserver la rigueur républicaine.
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