Par la rédaction | Lementor.net
Alors que la Côte d’Ivoire vient tout juste de tourner la page de l’élection présidentielle 2025, l’affaire judiciaire devant la Cour de Justice de la CEDEAO à Abuja, au Nigeria refait surface. Il s’agit du procès opposant Coulibaly Mamadou à la République de Côte d’Ivoire, dans le cadre d’une requête en annulation du mécanisme de parrainage citoyen introduit par l’Alliance pour la Démocratie et la Paix (ADP).
Selon un communiqué officiel de l’ADP dont nous avons reçu copie en date du 5 novembre 2025, cette audience, initialement reportée à deux reprises, s’ouvrira le mercredi 12 novembre 2025 devant la juridiction communautaire ouest-africaine. L’organisation politique affirme vouloir contester la légalité du dispositif de parrainage, qu’elle juge contraire aux normes communautaires et internationales relatives à la démocratie et à la participation politique.
Pour l’ADP, ce système « constitue un obstacle injustifié à la participation démocratique, restreignant de manière disproportionnée le droit fondamental des citoyens à se porter candidat et à choisir librement leurs représentants ».
Cette action judiciaire, porté par plusieurs partis membres de l’Alliance notamment le Parti pour l’Intégration Africaine (PIA), le Parti Ivoirien des Droits Authentiques (PIDA) et le Mouvement Progressiste de Côte d’Ivoire (MPCI) vise à obtenir l’annulation pure et simple du dispositif de parrainage, introduit comme condition préalable à la candidature à la présidentielle.
L’ADP entend ainsi réaffirmer son attachement à la justice électorale, à la transparence démocratique et au respect des engagements internationaux pris par la Côte d’Ivoire en matière de droits de l’homme.
Le verdict attendu d’Abuja va peut-être avoir un impact significatif sur l’avenir des réformes électorales en Côte d’Ivoire.
Leave a comment