Dans le cadre du vaste programme de réparation des préjudices des crises survenues en Cote d’Ivoire de 1990 à 2011, Mariatou Koné, Ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la Lutte contre la Pauvreté était le 11 janvier 2020, à Odienné. L’information est du Ministère en charge de la Solidarité
Dans la capitale du Kabadougou, elle a procédé, à la préfecture de région, à la remise de leurs chèques servant à réparation symbolique de l’Etat de Cote d’Ivoire, à 50 victimes des différentes crises qui ont survenu en Côte d’Ivoire. On dénombrait sur cette liste 17 ayants-droits et 33 blessés.
L’État de Côte d’Ivoire vise, à travers ce programme de réparation des préjudices subies par des populations, à apporter de manière symbolique son réconfort à ceux et celles qui ont perdu un parent ou qui ont été victimes de traumatisme physique et ou psychologique.
Cette tribune a été une fois encore une occasion à la Ministre Mariatou Koné de parler aux ivoiriens. « J’invite les victimes au pardon. En cette année électorale, j’encourage également à des élections apaisées en Côte d’Ivoire. Nous irons bientôt pour l’élection présidentielle. Faisons-en sorte que cette élection se déroule dans un climat apaisé. Une vie perdue est une vie perdue à jamais. Faisons-en sorte de voter dans la paix, dans la tranquillité et surtout dans la non-violence » a-t-elle insisté ».
C’est au total la somme d’environ 22 millions qui a été remise aux victimes. Elle se répartit à raison d’un million pour chaque ayant droit d’une personne décédée et d’un bon de prise en charge accompagnée d’une enveloppe de 150 mille pour chaque blessé.
D ans une intervention brève mais très profonde, le porte parole des bénéficiaires, Diakité Moussa, a traduit leur reconnaissance au Chef de l’État. « Aujourd’hui, vous êtes chez nous dans le Kabadougou pour nous apporter la compassion de l’Etat. Vous nous montrez aujourd’hui que nous comptons pour vous ».
Il faut noter que cette cérémonie s’est déroulée en présence de Gaoussou Touré, ministre de la promotion de la riziculture, fils d’Odienné. Quat aux victimes, elles sont issues des deux régions du Kabadougou et du Folon.
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