Par AN | Lementor.net
À Abidjan, un appel fort a été lancé ce mercredi par la représentante résidente du PNUD, Blerta Cela, en direction des femmes engagées dans la course aux législatives de 2025. Elle les a exhortées à s’investir davantage dans la compétition politique afin de renverser la tendance d’une participation féminine jugée trop faible dans les instances nationales.
S’exprimant lors d’une séance de renforcement de capacités organisée pour les candidates de l’incubateur Chrysalide, Mme Cela a dressé un constat sans détour : les femmes restent largement minoritaires dans les institutions ivoiriennes, occupant 13% des sièges à l’Assemblée nationale, 20% au Sénat, 12% des mairies et seulement 7% des présidences de conseils régionaux. « Il est temps de briser les barrières de l’invisibilité, de redoubler de formation et de faire sauter les verrous qui maintiennent les femmes à l’écart des cercles de pouvoir », a-t-elle martelé.
Elle a souligné que la présence féminine contribue directement au renforcement démocratique, à la cohésion sociale et à la durabilité des politiques publiques.
À ses côtés, l’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, Dominique Favre, a réitéré l’engagement helvétique en faveur du leadership féminin. « Nous avancerons ensemble vers l’objectif des 30% de représentativité que vous poursuivez », a-t-il promis.
Cette session, organisée conjointement par le PNUD et l’Association des femmes ivoiriennes en politique (AFIP), a réuni élues locales, candidates et responsables de collectivités autour de modules consacrés à la stratégie électorale, la communication et le leadership.
L’incubateur Chrysalide, mis en place en juin 2025, ambitionne d’armer les femmes candidates pour renforcer leur présence dans le processus électoral et leur accès aux postes à responsabilité.
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