Par La Rédaction – Jean Pierre Assa
Le RHDP entre dans la dernière ligne droite. À cinq mois de l’élection présidentielle, le parti au pouvoir convoque son 2ᵉ Congrès ordinaire les 21 et 22 juin prochains. Et pour piloter cet événement stratégique, une figure familière a été désignée : Patrick Achi, ancien Premier ministre, homme de confiance du système, présidera les travaux. Un choix aussi technique que symbolique.
Ce congrès s’annonce comme une étape charnière. Le RHDP, fort de son ancrage institutionnel, doit désormais trancher entre continuité et renouvellement. La base attend des réponses, les militants veulent de la clarté, et les cadres, souvent en compétition feutrée, scrutent la scène avec nervosité.
Le vrai enjeu ? Fixer une ligne claire pour 2025. Qui incarnera la vision du parti ? Quelle stratégie face à une opposition en quête de rebond ? Et surtout, comment préserver l’unité d’un mouvement devenu tentaculaire, où les ambitions personnelles risquent d’éclipser la dynamique collective ?
En confiant les rênes du Congrès à Patrick Achi, le RHDP fait le pari de l’expérience et de la modération. Mais ce rendez-vous de juin ne sera pas qu’un simple rassemblement : il sera la vitrine d’un parti en recomposition, à la recherche de son souffle présidentiel.
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