Par [La Rédaction]
Du 6 au 10 mai 2025, le Salon International du Livre d’Abidjan (SILA) a rassemblé lecteurs, auteurs et professionnels de la chaîne du livre au Parc des Expositions de Port-Bouët, confirmant son statut de grand rendez-vous littéraire francophone du continent. Cette 15ᵉ édition, placée sous le thème « Livres racines », a exploré les liens entre littérature, mémoire et identité culturelle, avec la Guadeloupe comme région invitée d’honneur.
Plus de 200 éditeurs, une centaine d’auteurs africains et caribéens, ainsi que des milliers de visiteurs ont participé à cette édition marquée par une forte implication de la jeunesse et de la diaspora. Le SILA 2025 s’est distingué par la richesse de sa programmation : débats intellectuels, ateliers jeunesse, séances de dédicaces, animations scéniques et remises de prix.
Parmi les moments notables, la présence remarquée de Mohamed Ouattara, économiste et consultant ivoirien, a retenu l’attention du public et des médias. Il a présenté son ouvrage : « Accès au crédit immobilier en Côte d’Ivoire : erreurs à éviter et conseils pratiques », publié aux éditions L’Harmattan. Ce livre, préfacé par Guillaume Liby et Landry Kader Diallo, constitue une ressource précieuse pour les jeunes cadres, fonctionnaires et entrepreneurs désireux d’investir dans l’immobilier mais confrontés aux réalités complexes du financement en Côte d’Ivoire.
Dans une salle comble, Mohamed Ouattara a expliqué sa démarche : « Le crédit immobilier est souvent perçu comme un labyrinthe inaccessible. J’ai voulu, à travers ce livre, démystifier le processus, dénoncer les pièges courants et offrir des pistes concrètes à ceux qui veulent devenir propriétaires dans un cadre légal, sécurisé et durable. » L’ouvrage, nourri d’exemples locaux et de conseils d’experts, a suscité l’adhésion d’un large public, en particulier les jeunes actifs.
Le pavillon jeunesse, très fréquenté tout au long du salon, a permis à des milliers d’élèves de découvrir la richesse de la littérature africaine grâce à des animations, lectures collectives, et concours de dictée. Le Prix Jeanne de Cavally a été remis à une autrice burkinabè pour son ouvrage illustré sur la solidarité villageoise, renforçant la dimension panafricaine du SILA.
En clôture, les organisateurs ont salué un bilan positif tant en termes d’affluence que d’impact médiatique. Le SILA 2025 s’impose comme une plateforme de souveraineté culturelle et d’échanges intellectuels, où l’Afrique pense, écrit et transmet.
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