Figure emblématique du reggae africain, Tiken jah incarne l’incompréhension et l’injustice subies par son peuple.
Exilé pour ses prises de position audacieuses, il utilise sa musique comme un puissant vecteur de résistance et de conscience politique.
Ses paroles dénoncent le néocolonialisme et l’oppression, appelant à l’unité et à la liberté.
Malgré son succès international, il reste un incompris, souvent mal interprété par ceux qui craignent son message.
Invité en 2022 à l’émission musicale « C’est le moment » le natif de Gbeleban disait se considérer comme cette galette connue sous le nom Ngomi (ou Gnomi).
« Grillée de tous les côtés, le parti au pouvoir pense que je ne suis pas avec lui et l’opposition pense que je suis avec le parti au pouvoir ».
La sortie de son dernier opus intitulé « actualités brûlantes » n’est pas faite pour arranger les choses.
Cette oeuvre musicale somme toute en deçà au niveau de la qualité des textes fait jaser. Tiken jah et Amen Jah Cissé dépeignent a leur manière l’actualité politique notamment au Togo au Tchad en Côte d’Ivoire au Cameroun et dans ce qui est convenu d’appeler aujourd’hui les pays de l’alliance des Etats du Sahel ( AES).
En effet le reggaeman ivoirien n’a pas mâché ses mots pour critiquer ouvertement les abus de pouvoir et la répression de la liberté d’expression en Afrique, en particulier dans les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Ses paroles, dénonçant la tendance des gouvernements de l’AES à restreindre les libertés sous couvert de sécurité, ont été perçues comme offensantes par certains de leurs partisans.
Et pourtant, Doumbia Moussa de son vrai nom est cohérent et dans sa logique. Il dénoncera les abus même si cela vient d’un ami. Ceci est gravé dans son ADN et personne surtout ceux qui ont des principes à géométrie variable ne pourront le changer.
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