Visite d’état – crash à l’atterrissage d’un MI 24 : ce qui s’est réellement passé

Alors que tous les regards sont tournés vers Katiola à l’occasion de la visite présidentielle dans le HAMBOL, c’est la collision de deux appareils de l’armée Ivoirienne qui a plutôt attiré les curiosités à l’entame de la tournée.

Lementor.net a pu obtenir les informations de première main sur ce qui s’est passé en réalité sur les terres du général Ouattara Thomas Dakin (premier chef d’état-major de l’armée de Côte d’Ivoire). Tout un symbole.

Selon donc nos sources au cœur de l’évènement, l’accident a eu lieu sur un site qui est diamétralement opposé à l’espace où le président Ouattara a atterri en pleine forme ce matin. En vérité, l’appareil impliqué n’est pas celui qui a transporté le président Ouattara à Katiola (voir la vidéo) ni les officielles. C’est un hélicoptère affrété au transport du personnel militaire en stationnement qui a été touché par le MI 24.

A l’analyse des photos, on peut remarquer la différence entre le lieu où le président Ouattara atterri et celui de la scène du crash.  Le premier ayant un tarmac alors que le second a une piste recouverte de terre battue. Plus de peur que de mal donc pour notre président Ouattara et les nombreux participants à cette tournée capitale et d’espoir.

Au final, c’est un accident comme tout autre qui a impliqué deux engins de l’armée nationale. Un MI 24, qui pour des raisons de visibilité a percuté un autre hélicoptère en stationnement avec ses moteurs déjà éteint.

On dénote 4 blessées légers qui ont été pris en charge. L’incident n’aura duré que 2 à 5 minutes avec la présence des sapeurs-pompiers sur les lieux qui a permis de circonscrire le feu rapidement.

La présence massive des forces armées dans le HAMBOL s’explique par le fait des difficultés sécuritaires qu’a connu et continue de connaitre cette région.

Il faut le souligner la visite du président Ouattara dans le HAMBOL est porteur espoir pour ces populations. Alassane Ouattara se dit heureux de retrouver ses parents. Il faut souligner les proximités culturelles et sociales entre les populations de Kong et celle du Hambol.