Affi Tente Un Passage En Force Miaka L’intérimaire Résiste

0
3

Pendant que Djedje Mady annonce sa candidature dans un ultime complot pour récupérer  le Pdci, Miaka lui, résiste comme il peut à Affi N’guesan et ses soutiens pour une réorientation des actions du FPI. Politique wouya wouya vous avez dit.

Les deux combats, méprenez vous sont liés. On se rappelle, Miaka Oureto avait ouvertement invité le Pdci à venir au sein d’une alliance politique. Seul Bédié y avait répondu en pointant du doigt les casseroles bruyantes que traine le FPI. Mais dans la déclaration du président par intérim du FPI, ces passages non moins négligeables revêtent d’une importance capitale dans le contexte actuel: « Il n’est pas trop tard. Il est encore temps de sauver la démocratie dans notre pays, en ne cautionnant pas cette mascarade électorale, cela par des décisions courageuses et responsables. L’enjeu est clair et dépasse de très loin les frontières idéologiques (libéralisme et socialisme) ». Pour supporter son appel, Miaka n’avait pas caché son accointance avec des cadres du Pdci en ces termes : « Nous sommes en contact, nous communiquons ».

Aujourd’hui fort est de reconnaitre que les interlocuteurs du FPI ont répondu à  l’appel de Miaka Oureto de faire basculer la Cote d’Ivoire dans l’incertitude et dans la gadoue.

Cependant, le problème qui se pose aujourd’hui aux « alliés » Djedje Mady et Miaka Oureto, c’est le contrôle pour leur parti respectif condition indispensable à toute aventure politique dont eux seuls connaissent les grands axes.

C’est dans ce soucis que le professeur Alphonse Djedje Mady a déclaré sa candidature pour être le président du Pdci au congres d’Octobre  à la surprise générale. Décision courageuse mais inopportune comme qualifiée par la majorité des Ivoiriens. L’issue est presque certaine au Pdci avec un Bédié presque garanti pour une reconduction si on s’en tient aux 3000 délégués du Pdci qui ont aboude sa candidature.

L’autre face de la piece, lui résiste tant qu’il peut aux multiples coups de buttoir de Affi N’guessan, fraîchement mis en liberté provisoire et qui compte se faire une place ou tout au moins reprendre sa place au sein de la grande famille des patriotes de Cote d’ivoire. Mais là ou le bas blesse, c’est la résistance  à toute épreuve dont fait montre Miaka qui avait pourtant déclaré être disponible à passer la main des que possible. Discours démagogique ?

Les sources sont formelles, Miaka refuse de jouer les seconds rôles après avoir goûté aux délices de conduire une structure comme le FPI. Dès sa sortie, Affi avait enchaîné une série de rencontres qui auraient due le conduire à son poste. Mais, le président intérimaire soutient qu’il ne peut pas passer la main tant que la procédure judiciaire contre Affi serait toujours de mise. S’il ne souhaite pas à la limite le retour de Affi derrière les barreaux.

C’est dans ce contexte lourd de suspicions au FPI, de perpétuelle confrontation entre Pro-Miaka et Pro-Affi que le président du FPI, Affi semble se résigner en ces termes : « Il ne faut pas que les gens se méprennent et que certaines personnes spéculent. Moi je suis fidèle et loyal. Parce que je ne cherche rien pour moi-même… Je n’ai pas d’ambition particulière, mais je suis un garçon tenace. Je veux faire la politique, je veux contribuer à la libération de la Côte d’Ivoire et j’y tiens. Et je vais le faire pian ! Sur ça seulement, tout le monde peut compter sur moi. Si c’est en tant que président ou simple militant du FPI, que je peux le faire, ça ce n’est pas important. La contribution que quelqu’un apporte à l’histoire ce n’est pas à partir des postes. Certains croient que c’est en étant président seulement qu’on a une renommée. C’est faux ! ». Que Celui qui veut comprendre comprenne.

Auteur :

Source :

Commentaires facebook

Mettez votre commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here