Ble Goude comme le dirait l’autre est dans de beaux drapeaux de par sa volonté et ses actes. Le bon petit de Laurent Gbagbo est aujourd’hui la cause de toutes les attentions du monde de la justice en Cote d’Ivoire et du monde entier. Que va répondre la justice de Côte d’Ivoire après cette nième invitation à livrer le général de la rue à la justice internationale ? C’est une question surement qui trouvera réponse dans quelques jours voir dans quelques mois même si le gouvernement Ivoirien manifeste depuis peu son désir de procéder à son jugement sur le sol Ivoirien arguant que la justice Ivoirienne est enfin outillée à faire face à ce genre de procès. Au cas Ble Goude, il faut aussi ajouter celui de Simone Ehivet, qui malgré des problèmes de santé attirent toujours les juges de la CPI. Elle est décrite comme étant le « cerveau » des années de tueries qui ont jalonné l’histoire de notre pays en appui à son désormais prisonnier de mari.
A présent, dans la galaxie patriotique, le chantage tant préféré fait place à la peur car le concerné, Ble Goude est en plus d’être un acteur à la participation avérée au massacre à ciel ouvert ayant pris place en Côte d’Ivoire un sachant. Pour tenter d’arrêter, inhiber toute volonté de son extradition, les officines du FPI avaient cru bon de mettre sur la balance Ble la contrepartie qui selon eux obéit à l’extradition de certains commandants des Frci, qui ont dans l’abnégation accompli une mission à laquelle leur pays les appelait.
On peut vouloir soupçonner les Frci d’avoir commis des exactions mais jamais vous ne verrez une vidéo de Cherif Ousmane, Wattao et bien d’autres en train de verser des syllabes de la haine tribale, politique et religieuse comme l’a fait Gbape Grégoire.
Le cas de Ble Goude toute politique mis à part est un cas sérieux et qui nécessite de la part de ses avocats beaucoup de souplesse et surtout de flair politique.
Qui peut donc sauver le patriote Ble Goude ? Ce sera sans hésiter ses complices d’hier, avec qui, l’acharnement contre une partie de la population s’est fait sans retenue. Bien vrai que Ble Goude n’ait jamais pris de carte de militant FPI, fort est de constater que « le général » luttait avec des personnalités comme Affi N’guessan et autres l’après Gbagbo. Son implication n’est pas un soupçon c’est un fait établit dont la Côte d’ivoire entière peut donner des preuves commençant par des meetings à propos de feu, en passant par des enlèvements, séquestrations, assassinats avec pour points culminants les croisades lancées contre les Français appelées « à chacun son Français » et les adversaires politiques des élections de 2010 où Ble Goude avaient demandé audio, images et photos à l’appui que les milices et groupes de patriotes assurent la « sécurité » du pays. Ce souvenir reste encore douloureux rien qu’à penser au nombre de morts que cette autre aventure folle de l’ex secrétaire général a offert à la Côte d’ivoire. L’article 125 a fait et continue de faire pleurer des familles qui sont privées à jamais des êtres aimés. Il est temps que la sagesse anime les criminels d’hier qui de manière hideuse veulent se couvrir du drap de la victime. Seulement, le sang est toujours perceptible sur leurs visages rendant quasiment le jeu impossible.
Le cas de Ble Goude, comme celui de Simone Gbagbo ne peut se régler et se discuter dans l’arrogance. Seul le FPI et ses militants tiennent en main les secrets d’une décrispation nationale : La réconciliation, qu’ils doivent faire leur au lieu de penser à une victoire en 2015 qui ne viendra jamais car les ivoiriens continuent de trainer toujours et encore les séquelles de la folie de Ble Goude et des refondateurs.
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