Ebony 2013 – Pas De Super Prix Pour Niveau Jugé Moyen Sanction Ou Encouragement, Attention à L’effet Boomerang

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Comme l’a si bien souligné Fraternité Matin, véritable ‘’ gifle ’’ pour la presse ivoirienne dont le niveau a été jugé moyen par les 7 membres du Jury de la 15ème édition du Prix Ebony 2013, dans la nuit du samedi 28 décembre 2013, au Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire. Une sanction ‘’émulative ‘’ afin de booster de meilleurs productions de la part des journalistes ou une sanction qui va les emmener à un repli sur soi par la douche froide à leur projetée, en plein visage ? Cela, en présence de hautes autorités de l’Etat dont des ministres et d’invités spéciaux qu’étaient Louis Dreyfus, Directeur du quotidien français, Le Monde et Jim Boumelha, Président de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ). Malgré le niveau jugé ‘’moyen’’ par le jury composé de Kébé Yacouba, Zio Moussa et d’autres prestigieux journalistes, le concours Ebony 2013 a eu bel et bien lieu. Pourquoi ? Et des prix ‘’moyens’’ ont été attribués. Pourquoi ? En distribuant des prix ‘’moyens’’, pourquoi le jury choisit-il de s’arrêter en si bon chemin ? Ne dit-on pas « Au pays des aveugles, le borgne est roi » ? Logiquement, si des prix ont été attribués aux ‘’moins mauvais’’, le super Prix Ebony 2013 devrait être attribué au ‘’meilleur des moins mauvais’’. Sinon dès le départ, le jury de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) du Président Traoré Moussa devait annoncer que la qualité des productions était très faible pour qu’on décerne le prix cette année. Mais l’attribuer en partie, laisse pantois. Ce que l’un des invités spéciaux, Jim Boumelha, exprime en cette phrase rapportée par Le Nouveau Réveil : « Jamais, je n’ai vu des jurés qui n’octroient pas de prix ». Nous aurions compris le jury qui, après avoir attribué tous les prix, qualifiait l’édition de « la plus fade des éditions depuis la création du prix ». Du coup, demander aux journalistes de se remettre au travail afin de redorer leur blason terni. Que nenni. Jean Antoine Doudou l’écrit si bien dans Le Patriote N° 4228 du lundi 30 décembre : « Le Prix Ebony étant un concours, Kébé Yacouba et ses pairs, tout en relevant les faiblesses des productions, auraient dû distinguer tout de même un vainqueur, fut-il « un borgne au pays des aveugles ». En infligeant cette belle gifle à la presse ivoirienne, l’UNJCI oublie peut-être qu’elle s’auto flagelle en se décrédibilisant. Cet acte ne contribuerait-il pas à ‘’tuer’’ le journalisme ? En amenant les lecteurs à tourner le dos à leur presse qui a été si bien humiliée ? S’éloigner d’elle après un tel désaveu ? Pourquoi poursuivre un concours dont les compétiteurs n’ont pas le niveau requis ? Pour terminer, nous voudrions à notre humble niveau faire une proposition. Pour les prochaines éditions, ne plus demander aux journalistes de postuler. Au lieu de recevoir 180 productions de 20 journalistes, c’est de lire toutes les productions publiées dans la presse ivoirienne. Que l’UNJCI mette en place un comité permanent de lecture d’articles. Ainsi, dès le mois de janvier de chaque année, la sélection des bons articles se fait par ce comité, mettant systématiquement en compétition tous les journalistes. Si d’aventure les productions des sélectionnés d’office ne sont pas continues, ils seraient retirés au fur et à mesure. Resteront en compétition, les permanents qui tiendraient le cap. A la fin de l’année, des journalistes seraient surpris de se voir nominés au concours Ebony. Cela ne ferait que décupler la joie de ceux qui auront ce mérite. Mais présenter trois ou quatre productions et gagner ce prestigieux Prix, cela laisse à redire. Qui sait si des correspondants de presse n’auraient pas la chance d’être parmi les nominés à moins que… et pourtant.

 

 

 

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