Renouvellement Du bureau De La CEI : Revoilà Le FPI Et Ses Alliés Dans La Marche Du ‘’Deux Pas En Avant Et Un Pas En Arrière’’

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Le renouvellement des membres du bureau de la Commission Electorale Indépendante (CEI) s’est construit « quoi qu’on dise, sur une base consensuelle », selon le porte parole Miremont Auguste, le vendredi 5 septembre 2014. Contesté par le FPI et ses alliés et au désespoir de ceux-ci, Bakayoko Youssouf, le Président sortant,  est réélu Président. Comme 1er, 2ème et 3ème Vice-présidents, arrivent Koné Sourou, Coulibaly Gervais et Miremont Auguste. Au Secrétariat, c’est Zanon Gogognon André avec comme Adjointe, Anné Amlan Victoire. Il n’en fallait pas plus pour qu’une fois encore, le FPI dans sa négation de tout, claque la porte. Et à Pascal Affi N’guessan, Président du FPI de claironner   « Cette commission est nulle et de nul effet. Il faut condamner cette volonté de passage en force  », pour être repris en écho presque contraire  par Bonny Akissi Danielle Claverie « Nous ne quittons pas la commission mais nous suspendons notre participation aux travaux ». Première contradiction entre alliés : si « Nous ne quittons pas la commission », c’est qu’elle existe et n’est pas « nulle et de nul effet ». Il faut que le FPI et ses alliés de l’Alliance des Forces Démocratique s’accordent sur le sens des termes. Bon, passons. Retenons cependant que leurs représentants, Alain Dogou et Bertin Ganin,  respectivement, le FPI et l’AFD ont claqué la porte. A leur suite, l’Abbé Boni, homme d’église et le représentant du MFA, l’allié du pouvoir dans le RHDP qui n’ignore pas la tribune à leur offerte, pour se dire les quatre vérités entre alliés. Nous reviendrons dans une analyse approfondie sur ces deux cas. Cependant, l’on ne peut pas s’empêcher de se poser la question : « Pourquoi le représentant de l’Eglise Catholique s’est comporté comme un opposant au lieu de choisir une autre voie pour signifier son mécontentement ? ». « Auréolé de la sagesse religieuse, avait-il besoin de cette sortie théâtrale ? ». Ce sont des choses qui arrivent lorsqu’on est KO débout. Pascal Affi N’guessan dans sa ruade,  estime que « la réélection de Bakayoko Youssouf est une grave atteinte à la démocratie ». Oubliant que dans cette élection, c’est la majorité, symbole de la démocratie, qui l’a emporté. Le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné a déclaré « qu’un retrait du FPI ne va pas menacer le calendrier électoral ». Le FPI et ses alliés ayant échoué dans leur tentative d’imposer la personnalité de leur choix, se voient obligés de tout remettre en cause. Et comme toujours avec le temps, le FPI reviendra vers cette même CEI qu’elle traite de « nulle et de nul effet ». Une fois encore, le FPI tient bien son rôle de négateur de tout, même dans l’épisode du renouvellement des membres du bureau de la prestigieuse Commission Electorale Indépendante. En ne la reconnaissant pas, le FPI et ses alliés peuvent-ils aller aux élections de 2015 ? L’avenir nous situera.

Khalil Ben Sory

Lementor.net

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