CEI : Les Vérités De Bruno Koné Au FPI

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« Le chef de l’état et le gouvernement souhaite que tous les acteurs politiques ivoiriens puissent être  à toutes les étapes de l’organisation de ces élections et c’est pour cela que le gouvernement a mis assez de temps, parce qu’il fallait convaincre certaines personnes qui étaient réticentes. Il fallait comprendre leur demande, les entendre et c’est ce qui a été fait jusqu’à ce qu’il y ait la composition de la CEI, la prestation de serment, ensuite la mise en place du bureau. Il se trouve que certaines personnes ont peut être  d’autres agendas cachés. On ne peut pas comprendre que ces partis, là aient des représentants, qu’ils soient venus devant le conseil constitutionnel  et aillent à une réunion où après une dizaine d’heures de discussions pour obtenir un consensus qui n’a pas pu être obtenu, que les membres dans leur majorité décide d’aller au vote et qu’ensuite certaines personnes se rebiffent. C’est difficile à comprendre. Le premier argument qu’ils utilisent est que Yousouf Bakayoko aurait été responsable de la crise postélectorale et n’est pas légitime pour être président de la CEI. Je crois que là c’est travestir l’histoire récente de notre pays. Chacun sait ce qui s’est passé  et nul ne peut nous effacer cela de la mémoire. Prenez la chronologie des élections de 2010 et vous verrez à quel moment ce processus a dérapé. Tous les acteurs et observateurs étaient unanimes pour dire que ces élections se sont déroulées de la meilleure façon, à la fin ils ont tous validé les résultats produit par la CEI, qui a fait son travail. La CEI a donné son résultat qui était le résultat du vote des ivoiriens. Le dérapage est venu du moment où la CEI  a été empêché d’aller jusqu’au bout de son travail, c’est-à-dire de donner les résultats officiel de son travail.  Si ces résultats avaient été accepté par tous les partis, il n’y aura pas eut la crise que nous avons connus. La CEI a travaillé sous mandat des principaux leaders politiques ivoiriens. Derrière la CEI il y’ avait un arbitre sur lequel  tous les acteurs se sont mis d’accord, c’était l’ONU qui a confirmé les résultats donnés par la CEI et cela était conforme au consensus qui avaient eut entre les différents acteurs politique. Si on va plus loin, le conseil constitutionnel  dirigé à l’époque par PAUL Yao N’dré  a donné son résultat qui venait en contradiction avec les autres. Cela a été la source du problème et de toutes les conséquences qui en ont découlées. Quand la situation s’est normalisée, Paul Yao N’dré est venu se confesser devant toute la nation. Pensez vous que si il avait dit le droit à l’époque, il serait revenu dire ce qu’il a dit ?

Quand ils ont discuté pendant 10 h et qu’ils sont allés au vote, ce vote là est conforme au texte de la CEI  et il n y’a pas principe plus démocratique que le vote. A partir du moment où n’arrivent pas çà se mettre d’accord, on va au vote. Et le vote a désigné monsieur Youssouff Bakayoko comme président de la CEI. Nous prenons acte de ces décisions et le gouvernement continuera à faire son travail pour faire en sorte que les élections se tiennent à la bonne échéance. La CEI, est désormais au travail pour commencer à organiser les élections de 2015. Les places de ceux qui sont parti sont là. S’ils veulent revenir un jour, ils seront les bienvenus, s’ils ne veulent pas revenir, la vie continuera sans eux mais notre souhait est que tous les acteurs soient contributeurs de ses élections. »

  Retranscrit par Ouattara Aboubacar, envoyé spécial dans le IFFOU

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