Le porte-parole du gouvernement n’a pas été tendre ce mercredi avec les quatre candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 25 octobre qui veulent organiser une marche ce lundi 28 septembre sur la RTI et sur la CEI. « Quand une élection se tient, ceux qui sont candidats vont vers les électeurs. Et c’est le lieu de conseiller à ces personnes d’aller marcher vers leurs électeurs plutôt que d’aller marcher sur la RTI » a-t-il lancé à ces candidats issus pour la plupart de la coalition nationale pour le changement (CNC).
Il a ensuite ajouté que ceux qui veulent vraiment participer au scrutin à venir sont même en pré campagne car ils vont à la rencontre de leurs militants et des ivoiriens afin de leur proposer leur programme. Pour ce qui est de la marche annoncée, il a indiqué qu’il appartient aux instances chargées de la sécurité de juger de l’opportunité ou non de cette marche tout en évaluant les risques. « Nous en tant que gouvernement, nous nous interrogeons sur l’opportunité de faire ce type de marche sur les deux sites mentionnés.»
En ce qui concerne le dialogue réclamé par ces quatre candidats, le porte-parole du gouvernement n’est pas passé par quatre chemins pour leur dire ses vérités. « Quand il y a dialogue, c’est pour aboutir à quelque choses. L’on ne peut remettre à plat la CEI à quelques quatre semaines de l’échéance électorale » ajoutant que les débats sur la recomposition de la CEI et la révision de la liste électorale réclamée par ces candidats n’est pas réaliste.
Selon le ministre Bruno Koné, le gouvernement tient à respecter la date constitutionnelle car il « faut mettre fin au cycle des transitions qui ouvrent la porte à de nouvelles incertitudes et rester dans l’ordre normal des choses ».
Jean Pierre Assa
Lementor.net
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