Le conseil des ministres tenu ce mercredi 03 aout a enregistrée une communication au titre du ministère de l’éducation nationale. Cette communication relative au bilan à mis parcourt de la lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire fait état d’une baisse de 25% du taux de grossesse.
« En février 2014 le gouvernement avait décidé de la mise en place d’un plan d’accélération de l’élimination de grossesse en milieu scolaire, un fléau qui impact la scolarisation, le maintien et la performance des jeunes filles. Ce plan était articulé autour d’une campagne « zéro grossesses à l’école » appuyé de mesure administrative et pédagogique importante » a révélé Bruno Koné. il a par la suite indiqué que ce plan a permis d’obtenir des résultats jugés positifs au cours des deux années de mise en œuvre de la politique.
Il a été dénombré ainsi 3828 cas de grossesse dont 145 au primaire et 3683 cas au secondaire durant l’année scolaire 2014 -2015 contre 4035 en 2013 -2014. Ce nombre était de 5073 cas en 2012-2013. « La baisse est encore plus significative dans le cycle primaire où il faut noter que nous venons de 10137 cas en 2012-2013 » a expliqué Bruno Koné.
Les auteurs de ces grossesses issues du système scolaire ont écopé de peine d’emprisonnement allant de 3 mois à 10 ans en plus des sanctions disciplinaires applicable en pareil cas. « Les enseignants, auteurs de grossesse ne représente plus que 1, 9% du total, c’est toujours trop » précise-t-il. Le gouvernement entend donc poursuivre ces efforts de construction de collège de proximité de jeunes filles de même que l’extension des cantines scolaires à l’enseignement secondaire en vue de réduire la vulnérabilité des jeunes filles. Enfin le gouvernement annonce qu’une attention particulière sera accordé à certaines région du pays notamment Bondoukou, Daloa, Yamoussoukro et Abidjan.
Ys Cazola
Lementor.net
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