culture du gingembre: Des Chercheurs de l’Université Nangui Abrogoua (UNA), présentent les résultats d’une étude sur la filière

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Le gingembre est une plante originaire d’Asie dont le rhizome est très populaire et appréciée pour ses vertus bactéricides, digestives, apéritives, etc. Le gingembre est cultivé dans toutes les régions chaudes de la planète et est particulièrement produit dans les pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Selon les chiffres de la FAO datant de 2009, le Nigeria avec 152.196 Tonnes, est le plus gros producteur mondial. Il est suivi du Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie et les Fidji, avec 3. 041 Tonnes, etc.

Pr Koné Mongomaké et Dr Kouonon Léonie Clémence, Constituant une équipe de chercheurs de l’Université Nangui Abrogoua(UNA), d’Abidjan, ont restitué les résultats d’une étude sur le développement de la filière gingembre en Côte d’Ivoire. C’était le lundi 9 décembre 2019, au siège du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), à Abidjan Cocody.

De Février à Mai de cette année, cette équipe de chercheurs, retenue après appel d’offres du FIRPA, a travaillé pour mettre en œuvre le Projet d’identification de variétés à haut rendement et des techniques améliorées de production de gingembre.   

Mme Traoré Assita, représentante du Directeur exécutif du FIRCA, a situé le cadre de cet atelier de restitution qui réunit 20 acteurs de la filière, dont des producteurs, des commerçants et des transporteurs de gingembre issus des différentes régions productrices. « Il devait permettre aux participants d’être outillés sur les techniques pour en améliorer la variété et la productivité, ainsi que sur le projet de diagnostic des unités de transformation de gingembre en Côte d’Ivoire », a-t-elle fait savoir.

Par ailleurs Directrice du département des cultures d’exportation et productions forestières au FIRCA, Traoré Assita a déplorer le faible taux du rendement de la culture de gingembre en Côte d’Ivoire. « Le rendement de la culture du gingembre en Côte d’Ivoire est très fable avec seulement 9,8 T /ha, contre 31 T/ha en Chine et 43,5T/ha aux Etats-Unis », dit-elle avant de souhaiter que cet atelier ouvre la voie à d’autres rencontres entre les acteurs de la filière, en vue de déboucher sur la mise sur pied d’une interprofession forte et représentative.

Se félicitant de la tenue de cet atelier, Mélèdje Yao Toussaint, représentant le Directeur Général des productions et de la sécurité alimentaire au Ministère de l’Agriculture et du Développement rural, a fait cette déclaration : «  La filière gingembre est une filière jeune. Elle est inorganisée, avec un grand nombre de producteurs individuels. Cet atelier vient à point nommé pour faire ressortir les acquis transférables aux producteurs, afin de résoudre les difficultés auxquelles fait face la filière, et d’améliorer le rendement et les revenus des producteurs ».

Dans sa conclusion, le présentant du DG a relevé que l’objectif est d’avoir une interprofession de la filière gingembre capable de se financer, de créer des emplois et de contribuer à la richesse nationale.

Auteur : Bayo Fatim

Source : Lementor.net

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