Les militants du Front populaires Ivoiriens (Fpi), tendance radicale appelée communément les « Gbagbo Ou Rien » (GOR), ont organisé le samedi 1er février 2020, leur meeting annoncé comme le rassemblement du siècle pour sonner la mobilisation pour la libération de leur mentor dans les démêlées judiciaires à la Cour pénale Internationale (CPI), à La Haye.
Pour organiser la rencontre à la place mythique de Figayo, à Yopougon, le Fpi a demandé et obtenu l’autorisation du Maire RHDP, de cette commune, qui a agit ainsi en bon républicain, respectueux des dispositions légales.
Cependant cette notion semble faire grandement défaut aux GOR, qui s’en sont pris violemment à l’équipe de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), venue en mission à la Place Ficgayo de Yopougon pour la couverture médiatique de leur meeting.
Les agents de la RTI, qui est un média public, envoyés par la direction de la RTI pour faire leur travail, ont été copieusement hués et chassés par des militants très excités du FPI.
Ils n’auront pas le temps d’installer de travail afin de pouvoir fixer les images de la rencontre, qu’ils sont subi cet acte d’incivisme qu’ils n’oublieront aussi tôt.
Pour éviter tout incident, et face à la menace de plus en plus grandissante de certains militants réclamant son départ, l’équipe de la RTI composée du cameraman et de son staff, se sont résolus à quitter les lieux.
Dans leur colère, certains vont jusqu’à taxer la RTI, non pas comme un média de service public, mais plutôt un média proche du RHDP, parti actuel au pouvoir. Oubliant que c’est la même RTI que Gbagbo Laurent les invitait à suivre uniquement au détriment des médias étrangers, lorsque le Fip était au pouvoir.
C’est dans ce décor que le SG di Fpi, Assoa Adou, porte-parole de Laurent est venu tenir son discours très offensif, visant à mobiliser les militants autour du mot d’ordre qui est le retour de Laurent Gbagbo, œuvrer pour son élection au pouvoir et mener la réconciliation
Source : Lementor.net
