Sénat / gestion de la dette ivoirienne : Le ministre Moussa Sanogo rassure.

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Dans le cadre du respect des dispositions pertinentes des Lois organiques des Lois de finances (LOLF), les membres de la Commission des Affaires Economiques et financières (CAEF) du Sénat ont reçu hier jeudi 30 juin 2022 le ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l’Etat à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro. Moussa Sanogo était face aux sénateurs pour échanger sur l’endettement de la Côte d’Ivoire. Ce débat a été l’occasion pour le patron du Budget ivoirien de présenter la politique budgétaire en trois principaux points ; à savoir l’évaluation économique et financière 2019-2025 ; la programmation budgétaire 2023-2025 ; et enfin les mesures d’amélioration de la gestion des finances publiques. Ces trois principaux points passés en revue dans le détail, les différents groupes parlementaires Rhdp et Pdci-Rda ont soulevé des préoccupations et fait des suggestions pour améliorer la politique budgétaire ivoirienne.

L’une des préoccupations majeures soulevé par le Groupe parlementaire Pdci fut le service de la dette dont les montants sont préoccupants selon leur porte-voix, Bassy Koffi Lionel Bernard « 3686 milliards de FCFA en 2023 ; 4532.4 milliards de FCFA en 2024 et 4 869.6 milliards de FCFA en 2025, soit un total cumulé de 13 098 milliards de FCFA sur la période 2023-2025. Un tel montant est supérieur au budget annuel de l’Etat de Côte d’Ivoire. Monsieur le président, le Groupe parlementaire Pdci-Rda au Sénat se demande ce que gagne la Côte d’Ivoire à éprouver à ce point, la soutenabilité de sa dette ? »

A cette préoccupation le ministre Moussa Sanogo, loin de la polémique a fait connaître les différents instruments de gestion de la dette « () Fondamentalement nous avons trois types d’instrument pour gérer la dette. La première et c’est ce pour quoi nous sommes là aujourd’hui, c’est la politique budgétaire. Qui va définir un certain niveau de déficit et donc fondamentalement un certain rythme de progression de la dette annuelle. Aujourd’hui nous avons un déficit budgétaire qui ressort, en 2021 autour de 5%, en 2020 nous étions autour de 5, 7% et je crois que nous étions là pour la loi des finances 2022 nous avons pu présenter les résultats des pays développés où nous avons eu des déficits budgétaires qui tournaient autour de 10%. A côté de nous, au Ghana c’était 15% là où nous sommes sortis avec un niveau de déficit budgétaire qui faisait moins de 5%. En 2021 comme je l’ai indiqué nous sommes ressortis à 5% ; en 2022 nous devrions ressortir à 4.7% mais malheureusement compte tenu de la conjoncture internationale extrêmement défavorable on a dû se résoudre à envisager un déficit de 1 point du Pib.

Auteur : CB

Source : Lementor.net

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