Côte d’Ivoire /11e Congrès de l’UNJCI : Place nette à la grandeur du métier. Je l’ai dans la peau.

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Il fait partie de mon ADN. Ce métier-là, très jeune, je l’ai rêvé et, il a plu à Dieu le Seigneur compatissant de me donner les armes et les atouts moraux, intellectuels et scientifiques. Ô que ce métier est grand ! Ô que ce métier est si honorant ; si grandissime dans ses valeurs cultes. Et mon rêve a été celui de nombreux autres qui, comme moi, voulurent l’exercer avec conviction, engagement, maestria et dignité. J’ai eu la chance de blanchir sous le harnais de ce métier ô combien courtisé aussi bien par les artisans, l’élite bureaucratique que les militants et politiques carriéristes, surtout lorsqu’ils sont dans l’opposition, avant que plaisant à Dieu qu’il leur soit fait un sort meilleur à celui végétatif qui incarnait leur réalité de cette période ; jusqu’à leur avènement au pouvoir.
Bref, la presse est à la fois le baromètre et le thermomètre pour apprécier et jauger des comportements et actes de notre haute administration.
Après les débats houleux, les bagarres à fleurets mouchetés, les tirades enflammées, les gorges chaudes, les plumes acérées, les complaintes ainsi que les jérémiades de part et d’autres sur des dysfonctionnements ainsi que des faiblesses endogènes négligemment observées depuis le congrès de 2019. On a traîné ces tares et autres handicaps que les uns et les autres n’étaient pas sans savoir. Tous les sachants sont plus ou moins coupables. Nous devons arriver à harmoniser les opinions sur les textes.
Des leçons à retenir : nous devons abandonner les antivaleurs ; aimer notre prochain comme nous-mêmes et ne point l’offenser; attester de ce que Dieu est le seul maître et qu’il dispose du destin de chacun comme bon lui semble ; aussi, nul ne peut présager a fortiori présumer de quoi demain sera fait.
C’est une exhortation à la fraternité de la loge professionnelle de journaliste : l’UNJCI. Nous devons être fiers de notre loge. C’est nous seuls qui pouvons faire notre bonheur. Ce qui a valu hier ne tient plus. Le système a vécu. Je dénonce la convention collective telle que pratiquée aujourd’hui, qui est en complet déphasage avec le modèle économique actuel impacté par le développement exponentiel des nouvelles technologies de l’information et de la communication ; eux-mêmes dépendants des facteurs macroéconomiques à l’échelle continentale et mondiale ; facteurs eux-mêmes impliquant et générant de nouvelles habitudes et modes de consommations. Il faut donc se décharger de cette épée de Damoclès. Oser des innovations structurelles conformes à l’environnement socio-économique réel dans lequel baigne les entreprises de presse. Ce qu’il faut encourager ce sont les regroupements, au mérite et non imposés par les législateurs. Ce débat doit avoir lieux. Place au congrès dans la paix et l’union des cœurs apaisés.
Bamba Alex Souleymane
Journaliste professionnel
Expert consultant en Stratégies,
En Hautes Etudes Internationales
et des Civilisations
Chevalier de l’Ordre national
Officier du Mérite ivoirien
Commandeur de l’Ordre sportif

Auteur :

Source : Lementor.net

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