Par AN | Lementor.net
L’École de la deuxième chance (E2C) franchit une étape décisive. Un atelier de cinq jours, tenu du 22 au 26 septembre à Grand-Bassam, a permis aux acteurs du secteur de tracer la feuille de route pour son déploiement national. Objectif est d’offrir à tous les jeunes, où qu’ils vivent, une nouvelle passerelle vers la formation et l’emploi.
La stratégie adoptée s’inscrit dans l’effet 3 du Plan national de développement 2026-2030. Elle repose sur plusieurs leviers : campagnes de sensibilisation, infrastructures modernes de formation, intégration des outils numériques, partenariats avec les entreprises et implication des collectivités locales.
Selon Tuo Nangalourou David, directeur de l’Apprentissage et de l’Insertion professionnelle, la première étape démarrera en janvier 2026 dans cinq régions pilotes : Abidjan, Bouaké, Korhogo, Abengourou et Man. L’extension aux autres régions se fera progressivement, en fonction des besoins en compétences identifiés localement. « L’E2C doit devenir un dispositif accessible à tous les jeunes et un atout pour le dynamisme économique des territoires », a-t-il insisté.
Clôturant les travaux, Jean-Arnaud Kouakou, directeur de cabinet adjoint du ministère de l’Enseignement technique, a rappelé que l’E2C, aux côtés du Plan académique d’État, constitue l’un des deux piliers de la stratégie nationale pour l’emploi des jeunes. Le programme ambitionne d’accompagner un million de jeunes d’ici 2030, grâce à des formations adaptées aux réalités du marché du travail.
Entre 2022 et 2025, la phase pilote de l’E2C avait déjà permis à près de 50 000 jeunes de bénéficier de formations et d’une insertion professionnelle. La période 2026-2030 marque désormais son passage à l’échelle nationale, avec des défis de taille à relever : financement, gouvernance et couverture territoriale.
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