Accidents graves sur nos routes. TOUS COUPABLES !

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Jeudi 05 janvier 2023, un autre jour noir qui a endeuillé la Côte d’Ivoire.
La faute à un accident, particulièrement, meurtrier en plein coeur de Yamoussoukro, la capitale politique.
Deux cars sont entrés en collision, tuant une vingtaine de leurs passagers.

En attendant de connaitre les conclusions de l’enquête de cet énième accident meurtrier, il importe de crier notre ras-le-bol, puis dénoncer des pratiques peu orthodoxes.

C’est comme si la Côte d’Ivoire, surtout ces dernières années, s’accommode de cet hécatombe sur nos routes.Tant il ne se passe plus de trimestre, sinon de mois sans que le sang ne ruisselle sur les routes du pays. Et, tout le monde est coupable et à sa part de responsabilité.

D’abord, l’État via le gouvernement qui semble débordé sur ce reccurent sujet d’accidents de la route.
Outre la reforme du permis de conduire et le renouvellement du parc automobile dont les bilans restent à présenter aux Ivoiriens, le gouvernement semble se complaire à jouer les pompiers après les drames.
Les quelques millions en guise d’assistance et de prise en charge médicales sont, certes, importants mais doivent faire place à des actions et reformes hardies en amont.
Il faut, par exemple, que sous la férule du gouvernement, tous les acteurs du secteur Transport se retrouvent pour trouver un début de solutions à cette situation qui fait peur.
Il est inadmissible que le Président de la Republique investisse tant d’argent pour la construction et la réhabilitation de nos routes et que l’on aboutisse à ce résultat.

Il faudra saisir le taureau par les cornes. A notre sens, l’incivisme, l’indiscipline et l’intolérance sont à la base de ces accidents qui se produisent tant en milieu urbain qu’en rase campagne.
A Abidjan, aucune commune n’échappe à l’incivisme.Tout le monde est plus pressé que le Temps et c’est à coeur joie que les règles élémentaires du code de la route sont foulées aux pieds.
Il n’est pas rare de voir des sens interdits être empruntés, des dépassements risqués se faire.
Il n’y a qu’à voir les chauffeurs de « Gbakas » et « woro woro » conduire, en toute insouciance pour mesurer la gravité des risques encourus par les populations (passagers et piétons) au quotidien. Chacun prend la route comme une pétaudière et y erige sa loi et ses principes.

Dommage que tout cela se passe dans un laxisme. Policiers, gendarmes et autres forces censés mettre au pas les uns et les autres n’ont d’yeux que pour assister impuissant, à cette barbarie sonnantes et trébuchantes. Quid des visites techniques! L’on paye pour jeter des épaves sur nos routes.

Sur la route, le pouvoir de l’argent pour laisser passer ces engins défectueux est plus important.
Ce genre de corruption sont aussi à la base de tous ces accidents que l’on aurait pu éviter.

Par ailleurs, les compagnies de transport qui surexploitent leurs chauffeurs doivent tirer toutes les leçons de leurs agissements. Certains trop exténués dorment au volant, et occasionnent des drames.
Il faut, également, songer à recycler les chauffeurs qui ont besoin de mise à niveau des codes de la route.

Il faut noter aussi la culpabilité non moins importante de toutes ses personnes, dans leur salon, au volant elzur de leur voiture ou dans leur bureau assistent à toutes ses dérives, sans rien dire.

La route tue trop en Côte d’Ivoire. Il est temps d’être pro-actif en 2023 après l’alerte de jeudi dernier, dans la capitale politique.

Se taire, ne rien faire et observer juste, nous rend tous coupables.
Engageons une réflexion profonde et courageuse sur la question des accidents de la route. La conjugaison de nos idées permettra de limiter les dégâts.

Dieu nous inspire!

Auteur : Frederic Konan

Source : Lementor.net

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