Narcisse N’Dri, qui avait été emprisonné pendant plusieurs mois après la présidentielle de 2020, devrait bientôt intégrer le parti d’Alassane Ouattara.
Selon nos informations, Narcisse N’Dri, l’ancien directeur de cabinet d’Henri Konan Bédié, s’apprête à quitter le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), dont il fut longtemps I un des rouages importants, pour rejoindre le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP)
Ce ralliement a été confirmé à Jeune Afrique par un cadre du RHDP. Du côté du PDCI, on indique ne pas avoir reçu, pour l’heure, de lettre de démission, mais on reconnaît avoir « connaissance de rumeurs » faisant état du soutien de Narcisse N’Dri au candidat du RHDP dans le Bélier, sa région natale : Jeannot Ahoussou-Kouadio, président du Sénat et lui-même ex-transfuge du PDCI. Les deux hommes se connaissen bien. N’Dri fut le directeur de cabinet d’Ahoussou-Kouadio quand ce dernier était Premier ministre, au début des années 2010.
Ancien porte-parole du PDCI
Longtemps intime de Bédié, N’Dri est une prise symbolique pour le clan présidentiel, à moins d’un an des élections municipales et régionale Haut cadre de l’ancien parti unique, dont il a été le porte parole, il avait été incarcéré en novembre 2020, quelques jours après l’annonce de la réélection d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat. Les autorités le soupçonnaient d’avoir joué un rôle central dans le financement et l’organisation du mouvement de désobéissance civile lancé par l’opposition, qui contestait cette réélection.
Après sa libération, en août 2021, Henri Konan Bédié l’avait nommé président du Conseil de surveillance du PDCI et désigné vice-président dl parti. Son poste de directeur de cabinet avait alors été confié à Bernard Ehouman.
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Miné par des querelles internes, le PDCI continue à voir certains de ses cadres rallier le RHDP. En décembre dernier, Richard Yara, conseiller régional dans la Nawa et membre du bureau politique du PDCI, et Raymond Yapi N’Dohi, ancien maire de Koumassi, avaient annoncé leur
ralliement au parti présidentiel
Source : Jeune Afrique
