La région du Béré située au Centre-Nord de la Côte d’Ivoire est la seule région au monde notamment en Côte d’ivoire dont les populations semblent être mobilisées uniquement que pour les festivités ou les élections. En effet, cette région où les manifestations d’hommage au Président de la république à hauteur de plusieurs millions de FCFA est confrontée depuis des années à une recrudescence de problématiques de développement même plus de dix (10) après l’arrivée au pouvoir des actuels dirigeants du pays.
Cette région qui presque chaque année devient le lieu des cérémonies d’hommage et autres festivités de reconnaissance notamment pour des mobilisations à des postes de responsabilité politique et professionnelle par les cadres et autres responsables politiques est la plus dépravée et en retard de la Côte d’Ivoire.
Cette partie de la Côte d’Ivoire avec des filles et des fils à presque tous les niveaux de responsabilité notamment dans l’administration ivoirienne peine à trouver et à amorcer le chemin du développement.
C’est une région de plus en plus enclavée sur tous les plans. Elle manque de tous les éléments indispensables au développement.
Elle connait une absence d’infrastructures Bancaires, Sanitaires, Scolaires, Sécuritaires, Judiciaires, Routières, etc.
Même au plan de l’employabilité des femmes et des jeunes, la région connait une absence d’infrastructure d’accompagnement. Car, toute la région du Béré dépend de l’Agence Emploi jeune de la ville de Beoumi qui n’est même pas de la région.
Les enfants continuent de prendre des cours sous des paillottes, les lycées et collèges manquent d’enseignants, les hôpitaux n’en parlons pas, ce sont de véritables mouroirs, même celui de la capitale régionale qui devrait faire l’exception.
Cette région foncièrement enclavée, victime des guerres de personnes et de positionnement de ses filles et ses fils pour la réalisation et la défense de leurs intérêts égoïstes, mesquins semble se spécialisée dans les organisations de cérémonie d’hommage avec l’investissement de centaine de millions sans aucun résultat concret sur le développement.
Les enfants de cette partie de Côte d’Ivoire notamment les cadres sont disposés à mobiliser des sommes faramineuses pour des festivités d’hommage, mais, sont absents pour accompagner, soutenir des projets de développement dans la région, portés des femmes ou des jeunes. Mieux, ils les combattent parce que pour eux si la population est autonome ou s’il y a des infrastructures de développement, création d’emplois et d’opportunités, ce serait un risque pour leur fonds de commerce politique qui n’est rien d’autres que le clientélisme, l’achat des consciences et le chantage pour le service rendu.
Faut-il rappeler par exemple que pour la réalisation d’un simple casier judiciaire ou un certificat de nationalité, les populations de la région du Béré sont obligés de se rendre dans les villes des régions voisines (Bouaké, Séguéla, Boundiali Zuenoula, etc 😉 ou même dans la Capitale ivoirienne ?
Des Mairies telles que celle la capitale régionale, sont et continuent d’être comme des magasins de ventes de pièces détachées dans des locations, des deux- trois voire quatre chambres salons.
Tout porte à croire que les priorités sont ailleurs dans cette région. Les cadres, les responsables songent à se spécialiser dans les célébrations et autres festivités d’hommages qui ne sont rien d’autres que du folklore et culte de la personnalité au Président de la République qui en réalité n’en a pas besoin.
En clair, les nombreuses cérémonies de Visites d’Etat ou d’Hommage n’apportent rien et n’ont rien apporté aux populations du Béré en termes de développement. Même les nombreuses promesses de développement formulées au moment des célébrations de ces festivités avec des calendriers peinent à être réalisées. En sommes ces différentes festivités ne sont rien d’autres que des moyens de propagande pour les cadres notamment en période électorale.
Cette région totalement acquise pour la cause du parti au pouvoir, cette région qui donne pendant les élections 100% des élus au parti au pouvoir avec généralement des scores de 95 à 98 % du suffrage exprimé continue d’être enclavée, de sombrer dans le chaos du sous-développement.
Cette région première productrice de noix de cajou en Côte d’Ivoire avec diverses richesses, martyr de ses propres enfants et des différents Gouvernants du pays sombre de plus en plus dans un espoir désespéré profond malgré qu’elle soit toujours mise à contribution pendant les élections.
Source : Lementor.net
