Chaque année, environ 12 000 nouveaux cas d’insuffisance rénale sont enregistrés en Côte d’Ivoire, selon le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle. Cette pathologie chronique, souvent diagnostiquée à un stade avancé, représente un défi majeur de santé publique.
Conscient de l’urgence, le gouvernement ivoirien a intensifié ses efforts pour améliorer la prise en charge des malades. Ces dernières années, le pays a vu une multiplication des centres d’hémodialyse et des unités de traitement, une avancée significative qui permet de rapprocher les soins des populations. Auparavant concentrés dans les grandes métropoles, ces services sont désormais accessibles dans plusieurs régions, limitant ainsi les déplacements coûteux et éprouvants pour les malades.
Cette politique traduit une volonté de démocratiser l’accès aux soins spécialisés, tout en réduisant la pression sur les infrastructures sanitaires des grandes villes. Les investissements s’accompagnent également de campagnes de sensibilisation visant à encourager le dépistage précoce et à informer les populations sur les facteurs de risque.
Pour les malades et leurs familles, ce renforcement de l’offre de soins est une bouffée d’oxygène, offrant une meilleure qualité de vie et un espoir de survie.
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