Dans La République d’Houphouetkro

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Il se passe des choses très bizarres  depuis un certain moment dans la république d’Houphouetkro. En effet, depuis un certain temps, certaines personnes , par peur d’affronter un candidat potentiel aux urnes en 2020 au cas où il lui viendrait en tête de se présenter, comme tout Houphouetkroka normal, aux élections présidentielles de cette année là, se sont fait les fidèles habitués de laboratoires de recherches et d’intoxication en vue de l’empêcher d’une façon ou d’une autre, de participer à cette compétition. Elles recrutent, à tout vent et dans tous les bords politiques, des personnes qui, d’une manière ou d’une autre auraient un intérêt particulier à régler des comptes avec lui. Et elles sont nombreuses ces personnes. Elles se trouvent dans tous les camps. Quelle est l’arme qu’elles comptent utiliser contre lui? Bien entendu, celle de l’intoxication. Quelles sont les balles qu’elles comptent utiliser? Bien évidemment la rébellion. Quelles sont les soldats qu’elles comptent utiliser? Sans surprise les partisans de ses adversaires politiques, ses compagnons de lutte en froid avec lui, les militants indécis et la communauté internationale. Tout un bataillon composite pour affronter ce soldat que j’ai baptisé Tienigbanani. C’est à croire que les Houphouetkroka   n’aiment pas la compétition. Ils n’aiment pas affronter à la loyale leurs différents adversaires ou les obstacles qui se présentent à eux. Et cela malheureusement, a dépeint sur la société, surtout sur l’éducation de nos enfants. En effet, c’est devenu normal pour tout jeune candidat à un concours ou pour ses parents, de vouloir contourner, par la corruption, le népotisme, le tribalisme, le passe-droit, les difficultés liées au passage d’un concours ou d’un examen. Ces difficultés sont la réflexion, la pertinence des idées du candidat, la logique de ses idées, son style d’écriture, la grammaire, l’originalité de ses idées, la connaissance générale, la culture, la logique etc… Pour donc éviter d’affronter ces obstacles, nos candidats aux concours ou aux examens se sentent obligés, avec l’aide de leurs parents, de les contourner par des voies insidieuses. Cette pratique est devenu monnaie courante à Houphouetkro  depuis la mort de son Président…Surtout avec l’arrivée au pouvoir par accident des frères Dalton. Avec sa mort, la compétition est devenue un vain mot. Et pour le civil. Et surtout pour le politique. C’est cette peur d’affronter  un candidat jugé dangereux pour eux, parce que populaire, comme « Pisanci », qui a poussé ses adversaires politiques en 1994 à inventer toute sortes de stratégies pour l’écarter de la course à la présidentielle. Tout y est passé.
L’arme fatale qui a été utilisée contre lui est celle  de sa nationalité. Les déflagrations de cette arme ont donné naissance à un concept immonde et vampire qu’est l’ivoirité, dans sa version corrompue, qui a été à la base de tous les malheurs d’Houphouetkro. En effet, la raison principale qui a occasionné le coup d’Etat de Décembre 99 a été l’ivoirité. La raison principale qui a occasionné la rébellion a encore été l’ivoirité. L’ivoirité a  également été l’argument principal utilisé par Joe Dalton et ses hommes pour braquer le pouvoir qu’ils ont perdu en Novembre 2010. Pourtant lorsque Niangoran Porquet, l’inventeur de ce concept culturel au départ qu’est   l’ivoirité concevait sa chose, il n’avait jamais imaginé l’utilisation que certains universitaires allaient en faire. Pour lui, l’ivoirité était le concept d’un brassage culturel. Un brassage Nord Sud comme lui même l’a été. En effet, Niangoran Porquet est le fruit d’une relation entre un père du Sud (Bassam) et une mère du Nord (Boundiali). A travers ses œuvres, il voulait magnifier ce brassage culturel dont il était le fruit. Mais il a ignoré que son concept serait utilisé un jour comme une arme fatale contre les parents de sa mère. C’est à dire les hommes du Nord. Il a ignoré qu’il subirait le même sort qu’Albert Heichtein et  Nicolas Kalachnikov. Les œuvres  de ces deux grands inventeurs ont été utilisées  pour détruire le monde en occasionnant  des milliers de morts. Sans leur avis. En ce moment, le pauvre Niangoran Porquet doit se retourner dans sa tombe, tellement triste de voir l’utilisation que l’on a fait de son concept. Après la gouvernance de « Pisanci » en 2020, l’ivoirité dans sa version actuelle, ne disparaîtra pas. En tout cas, pas avant 2030. Ce concept n’aura pas pignon sur rue en 2020.Le concept qui prendra le dessus sera la « Violencité » Oui, en 2020 la rébellion et ses conséquences seront exploitées à fond pour freiner un adversaire jugée redoutable qu’est Tienigbanani. En 2020, le talon d’Achille de Tienigbanani serait la rébellion.
En effet, selon nos informations, à partir de 2016, des mouvements politiques seront mis en place en vu de salir au maximum son image afin de le présenter comme le pire criminel que la Côte d’Ivoire ait connue. Ses adversaires politiques issus de tout bord politique, s’appuyant sur des organes de presse spécialistes de l’intoxication et du lavage de cerveau, feront feu de tout bois pour salir son image et sa réputation, comme cela l’a été avec « Pisanci », son grand frère du même village. Comme toujours, ils n’auront pas le courage de l’affronter à visage découvert. Comme ils l’ont fait pour Pisanci , ils mettront des universitaires en action afin de mettre en place un concept qu’ils baptiseront « la Violencité » afin de le salir au maximum et démontrer que c’est  lui, et non plus « Pisanci » qui serait à la base du caractère violent de l’ivoirien à travers la rébellion qu’il a dirigé. Ils démontreront, avec des arguments assez convaincants mais faux, que Houphouetdougou  a pris du recul à cause des hommes violents comme lui. C’est pourquoi ils chercheront à convaincre les Houphouetdougoukas que s’ils veulent la paix pour parachever l’émergence entamée par « Pisanci », la solution pour eux ce serait de combattre « la Violencité ». Ils diront qu’ils ne visent personne et que leur seul adversaire serait la violence à Houphouekro. Mais personne n’est dupe.

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Ils iront plus loin. Ils demanderont à la communauté internationale, surtout à la CPI, d’étendre ses poursuites aux acteurs de la rébellion. Les crimes fictifs ou avérés qu’ils  reprocheront aux acteurs de la rébellion, surtout à leur chef, sont les suivants:
1. Le massacre de plusieurs gendarmes ainsi que de leurs familles à Bravo
2. Le massacre des danseuses de l’adjanou (faux)
3. Les tués du Poro
4. Les morts de la crise postelectorale
5. Le braquage des agences de la BCEAO
Avec ces dossiers » en béton », ils comptent ainsi freiner l’avancée de leur pire cauchemar. Pourtant tous les Houphouetkrokas lucides savent les conditions dans lesquelles se sont passés ces dossiers. Pour mémoire, il est bon de noter que le charnier de Poro est la suite d’un combat interne entre des frères d’armes. Les hommes du Basketteur se sont attaqués aux hommes de Tienigbanani afin de contrôler les zones de Bravo et de Poro. Les hommes de Tienigbanani ont riposté. Ce qui a entraîné la mort des assaillants. Kass a été tué à Bravo et à Poro il y a eu ces fameux tués. Celui qui a été accusé de ses tueries est connu et a été condamné par l’ONU. On reproche à Tienigbanani  de ne l’avoir pas sanctionné. Je rappelle que « Pisanci »  lui aussi ne l’a pas sanctionné. Concernant le cas de ces fameux gendarmes tués avec leurs familles, aucun élément de preuve n’a été donné par les accusateurs. Je tiens à rappeler que ces gendarmes, qui furent faits prisonniers au début de la rébellion, ont profité de l’offensive des forces loyalistes sur Bravo en Octobre 2002, après la signature du cessez le feu, pour s’échapper et prendre part au combat auprès de leurs frères d’armes venus de Babi lorsque ces derniers se sont introduits à Bravo. Bien évidement, ils sont tombés au front et il n’y a pas eu de prisonniers. Leurs familles ont eu la vie sauve et ont même été escortées jusqu’à la sortie de la ville.
Pour les braquages des agences de la BCEAO, il faut rappeler que plus d’une fois, Tienigbanani a demandé aux responsables de cette institution de venir prendre leur argent que les rebelles avaient sécurisé. Pris de peur, ces responsables ont refusé de venir. Arriva ce qui arriva. Les danseuses d’Adjanou? C’est tout simplement de la fiction. Les morts de la crise postelectorale? Je crois qu’il faut s’en prendre à ceux qui ont provoqué cette crise. Les Fatoh (Soldats de Tienigbanani) transformés en Frères Cissé  par un décret présidentiel en début 2011 n’ont fait que défendre la république en l’extirpant de ses rebelles. Ils ont agit en ce moment, en tant que forces loyales à la république contre celles de Joe Dalton, devenues pour la circonstance, des rebelles et des assaillants. Contrairement à Joe Dalton, Tienigbanani, lui, avec l’aide de « Pisanci », a maté sa rébellion. Ils ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Comme ils l’ont fait avec « Pisanci » ils appuieront avec fracas une révision constitutionnelle sur mesure. En effet, en plus de la création d’un poste de vice présidence de la république pour freiner Tienigbanani, ils proposeront des articles assez cocasses visant ce dernier.Ce sont les articles suivants:
« Ne s’être jamais prévalu de la paternité d’une rébellion. » « N’avoir jamais été soupçonné de crime de sang et de crime économique « . Ils iront plus loin en faisant du vice président de la république le dauphin constitutionnel et le remplaçant constitutionnel du Président de la république à la prochaine élection présidentielle après ses mandats. Ils veilleront à ce que le vice président  de la république soit issu d’un parti allié, différent de celui du Président de la République, et qu’en cas de décès de ce vice président, il soit remplacé par un des membres de son parti. La loi sur mesure est bel et bien là.Non contents d’institutionnaliser l’exclusion d’un adversaire farouche, ils s’attaqueront à l’isoler politiquement. En premier lieu, de son mentor, de son protecteur qu’est « Pisanci ». Tout y passera. Ils iront jusqu’à démontrer que Tienigbanani serait candidat au parricide. Le résultat attendu est bien évidement une rupture de confiance entre le père et le fils. Ils comptent, à travers cette rupture de confiance, faire en sorte que « Pisanci » le livre pieds et poings liés à la CPI parce que pour eux, c’est la seule solution à leur problème. Pour cela, ils feront en sorte que ses compagnons de lutte, politiques comme militaires, lui tournent tous le dos et se prêtent aux questions des enquêteurs de la CPI sur les supposés crimes de la rébellion. Isolé, sans soutiens politiques et militaires, leur farouche adversaire n’aurait que ses yeux pour pleurer et demander leur clémence. La condition qu’ils lui imposeraient  pour bénéficier de leur clémence, c’est de leur promettre de se retirer définitivement de la vie politique et de se faire oublier en allant vivre en exil au pôle Nord. Pourtant, sans le savoir peut être, ils sont tous des acteurs directs ou indirects de la rébellion. Chacun d’eux a une responsabilité directe ou indirecte dans cette rébellion qu’à connu le pays. La responsabilité principale est imputée aux concepteurs et animateurs de l’ivoirité. Concept qui a conduit la Cote d’Ivoire dans le mur. La responsabilité secondaire est imputée aux frères Dalton, animateurs dévoués de l’ivoirité. Aujourd’hui, à part des chiffres fantaisistes et sans aucun fondement, tous les accusateurs de Tienigbanani et de ses hommes ne peuvent fournir aucune preuve de sa culpabilité. Aussi surprenant que cela puisse paraître, dans cette stratégie des adversaires de Tienigbanani de lui coller d’hypothétiques crimes de guerre, nous pouvons affirmer qu’il est visé mais pas concerné. Les principaux concernés sont connus. Ils sont  loin de la famille politique de Tienigbanani. Et comme cela s’est passé avec « Pisanci », à force de s’en prendre à Tienigbanani qui n’a jamais dit à quelqu’un qu’il était candidat à une élection présidentielle, ses adversaires politiques feront de lui un martyr et un homme populaire. En fait ces derniers jouent en sa faveur sans le savoir. Et moi personnellement je les y encourage. En fait, comme dans un mauvais rêve, l’histoire des années 90 risque de se répéter à partir de 2015. Celui qui peut mettre fin à ce cauchemar prévisible, c’est bien « Pisanci ». C’est lui qui doit refuser que l’on l’amène à créer des lois sur mesure. Il en a été victime. Il est bien placé pour savoir ce que c’est lorsque l’on en est victime. Et comme Pisanci n’est pas un homme à tromper si facilement, il saura être vigilant. J’en suis convaincu.

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