Le mouvement politique Générations et peuples solidaires (GPS) a exprimé, ce mercredi 19 mars 2025, son indignation face à la non-inscription de son leader, Guillaume Kigbafori Soro, sur la liste électorale provisoire dévoilée le 17 mars. Une exclusion que le mouvement juge illégitime et contraire aux décisions rendues par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP).
Dans un communiqué relayé par https://lementor.net/wp-content/uploads/2024/04/IMG_0040-1.jpeg.net, GPS dénonce un « refus manifeste » de l’État ivoirien d’appliquer les arrêts de la CADHP rendus en 2020, lesquels ordonnaient la levée de toutes les entraves empêchant M. Soro d’exercer ses droits civiques. « Ces décisions sont juridiquement contraignantes et leur non-application constitue une violation flagrante des engagements internationaux de la Côte d’Ivoire », souligne le mouvement.
Mais l’affaire ne se limite pas au cas de Guillaume Soro. GPS s’inquiète également de l’exclusion d’autres figures politiques majeures, dont l’ancien président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Selon le mouvement, ces radiations traduisent une volonté de « neutraliser arbitrairement des adversaires politiques » à l’approche de la présidentielle de 2025.
Face à ce qu’il considère comme une atteinte grave à la démocratie, GPS exige :
- La réintégration immédiate de Guillaume Soro, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sur la liste électorale ;
- L’arrêt des manœuvres judiciaires et administratives visant à exclure certains candidats ;
- La garantie d’un processus électoral transparent, inclusif et conforme aux principes démocratiques.
Le mouvement en appelle à la vigilance de la communauté nationale et internationale afin d’éviter une nouvelle crise électorale en Côte d’Ivoire. « L’exclusion ne saurait être une fatalité », conclut le communiqué, réaffirmant l’engagement de GPS à défendre des élections libres et équitables.
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