Une trentaine de prisonniers proches de l’ex chef d’Etat Laurent Gbagbo ont été élargis ce lundi a appris lementor.net de source judiciaire en fin d’après midi. Parmi ces derniers figure Martial Yavo, président par intérim du COJEP, le parti fondé par l’ex leader de la galaxie patriotique Charles Blé Goudé actuellement en prison.
Pour la plupart, ces derniers ont passé près de 20 mois en détention. Ils avaient été mis aux arrêts suite à une série d’attaques contre le pouvoir Alassane Ouattara au cours de l’année 2012. Ils viennent allonger la liste des détenus mis en liberté depuis peu en tenant compte de la décrispation du climat politique et de la politique d’apaisement dans laquelle le gouvernement s’est lancé. On se souvient à cet effet, que lors de son discours à la nation, le chef de l’Etat avait indiqué qu’il saisirait la justice afin d’accorder la liberté provisoire à certains des pro-Gbagbo pour leur implication présumée dans des attaques de 2012 ou pour leur implication dans la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts.
Cette liste selon notre source judicaire, pourrait être allongée par la libération d’autres prisonniers dans les jours et mois à venir. « L’année 2014 pourrait être une bonne année pour tous les prisonniers de la crise postélectorale ou ceux arrêtés après les séries des attaques de 2012 » a indiqué notre interlocuteur précisant qu’il ne sait pas si les militaires seront concernés par cette procédure. Pendant ce temps, l’avenir de Simone Gbagbo et de Blé Goudé reste incertain.
Ces libérations massives devraient encouragés les exilés et refugiés encore hésitant à saisir cette énième main tendue de l’administration Ouattara.
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