Par Franck N’Guessan
Ce lundi matin, Jean-Louis Billon, député de Dabakala et figure du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), a animé une conférence de presse à Abidjan. Il est revenu avec sur les récents événements qui ont secoué son parti et a clairement affiché ses ambitions pour l’élection présidentielle de 2025. Déterminé à briguer la magistrature suprême, Billon dit être prêt et déterminé à aller au bout de son ambition. Dans un discours ferme, l’ancien ministre du Commerce a ainsi dévoilé les grandes lignes de son projet politique, centré sur la réforme de l’État et la redynamisation du rôle de la Côte d’Ivoire sur la scène régionale. « Mon projet pour la CIV, c’est de réformer l’État, et de redonner à notre pays un rôle moteur », a-t-il martelé.
Face aux tensions internes au sein du PDCI-RDA, Billon n’a pas mâché ses mots : « Le PDCI ne peut se permettre de rater 2025. Ce serait une abdication totale. » Une manière de rappeler l’urgence pour le parti de se structurer autour d’un projet clair et d’une candidature forte.
Déterminé, il a annoncé qu’il se préparait à mener campagne, avec ou sans l’appui total des structures traditionnelles du parti : « J’irai au combat, même en dehors des structures traditionnelles du parti. » Une prise de position audacieuse qui pourrait redistribuer les cartes au sein du PDCI.
Dans cette dynamique, il a annoncé le lancement imminent d’une grande tournée nationale : « Dès à présent, nous entamons une grande tournée à travers la Côte d’Ivoire. » Objectif : aller à la rencontre des Ivoiriens, écouter leurs attentes, et bâtir une coalition populaire autour de son projet.
Malgré les tensions apparentes, Jean-Louis Billon a tenu à réaffirmer son attachement au PDCI-RDA : « Je demeure militant du PDCI-RDA. Je suis candidat à la présidentielle 2025 pour le PDCI-RDA. »
À moins d’un an de l’échéance présidentielle, cette déclaration sonne comme un tournant stratégique dans la course à l’investiture au sein du plus vieux parti de Côte d’Ivoire. Jean-Louis Billon vient d’ouvrir un nouveau chapitre politique, avec la ferme intention de ne pas laisser passer l’opportunité de 2025.
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